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Critique de ramettes


Valentine Goby aime les sujets forts. Des sujets qui touchent au corps et à l'esprit. Ici le corps est en souffrance et va avoir des répercutions sur toute une famille et au-delà du cercle familial. Il y a la déchéance du corps, les non-dits autour de la maladie, les choix, envie de vivre, la mise en parenthèse de la vie…

Valentine Goby met le doigt sur un paradoxe. On sait détecter la maladie, on sait même la soigner à cette époque là, mais voilà ça coûte cher et tout le monde ne peux avoir droit aux soins et aux nouveau médicaments. On est dans la France des années 50-60. On peut s'empêcher de penser aux premiers traitements du sida , et autres maladies qui aujourd'hui encore ne sont pas éradiquées partout.

La maladie du père va se transmettre à la mère et c'est toute la famille à la mère c'est toute la famille qui va être détruite.

En parallèle de cette situation on a le personnage de Mathilde la cadette, celle du milieu, celle qui n'est ni l'a grande ni la petite. D'autant qu'elle remplace un garçon mort et qui va jouer le rôle de remplaçante allant jusqu'à façonner son corps pour être « le p'tit gars » de papa. Elle est en admiration devant son père.

A l'ainée on a attribuée le rôle de la fille parfaite qui doit faire sa vie hors du cercle, ce qu'elle fera volontiers. Quand au petit dernier on lui demande de ne pas prendre de place et de ne pas faire d'histoire.

D'autre part on a la mère qui n'a d'yeux que pour son mari et qui se décharge de son rôle de mère sur cette Mathilde.

L'histoire que nous la narratrice est celle que Mathilde lui a racontée cinquante ans après sur les ruines du sanatorium, sur les ruines de sa vie. [blog]
Lien : https://latelierderamettes.w..
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