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Critique de tynn


tynn
28 novembre 2018
1930. Deux escrocs en cols blancs, liés par leurs talents de ripoux en finance et manipulations se retrouvent impliqués dans le meurtre d'un homme d'affaire anglais. Leur collaboration jusqu'ici fraternelle va être mise en brèche par les beaux yeux de la fille de défunt, leur amitié brisée par la jalousie amoureuse. Et l'accusation pour assassinat de l'un va bouleverser l'existence du second.

Dans un imbroglio de jeux de dupes et de créanciers, le fil rouge que chacun tire à soi est encore et toujours l'argent, dans un contexte de crise financière après 1929. Plus globalement, on nage dans le mystère d'un complot secret, à l'échelle internationale.

Au-delà d'un thriller un peu désuet, autant par l'époque évoquée que par une narration plutôt bavarde, au vernis très British, on parle ici de loyauté, d'amitié, de vengeance. Mais ce n'est pas la première fois que je trouve le style de l'auteur un peu lourd et son propos interminable, le tout accentué par une mise en page de chapitres serrés, trop descriptifs. Ça manque singulièrement de «peps», à moins d'apprécier les romans noirs à l'ancienne, les rebondissements improbables et les personnages stéréotypés. Ce qui est peut-être l'effet recherché…

On peut affirmer que Robert Goddard est un auteur profondément romanesque, au style foisonnant, avec en mains les ficelles des secrets de famille, de la dissimulation, de l'enquête sociale et du flashback.
Mais à mon humble avis, le mieux est le mortel ennemi du bien.
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