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sur 171 notes
Amis au collège, puis à Winchester et dans le corps royal du roi pendant la guerre en Macédoine, Max et Guy ont quitté l'Angleterre pour les États-Unis en 1922 et sont de retour dans leur pays en 1931, alors que la crise économique et financière fait rage. Sur le bateau, les deux aventuriers sans scrupules ont fait la connaissance de Diana Charnwood, une riche et belle héritière, à la suite de quoi ils ont scellé un accord visant à lui soutirer de l'argent. Mais Max est tombé amoureux de la jeune femme qui éprise aussi accepte de l'épouser contre la volonté de son père. Un projet qui capote quand un horrible crime est commis, mettant les deux amis dans de sales draps...

Après une croisière idyllique, Robert Goddard nous fait naviguer de Londres à Venise, sur fond de crise de 29, dans les eaux troubles des magouilleurs financiers et escrocs en tout genre, le talentueux auteur anglais nous immergeant dans un monde de faux-semblants et de mystifications. Et comme les deux héros, on aurait tort de se fier aux apparences, les plus malhonnêtes n'étant pas forcément ceux auxquels on pense. Un roman intrigant à souhait qui s'inscrit, à mon avis, dans ce que la littérature policière britannique a de très bon. Merci à Babelio et aux Éditions Sonatine.
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Guy et Max, deux vétérans de la Première Guerre mondiale sont les meilleurs amis du monde, mais surtout partenaires en escroqueries. A bord du transatlantique L'Empress of Britain, ils fuient les ennuis et un procés ; Guy fera la connaissance de Vita Charnwood qui l'invite aussitôt à une soirée, mais c'est Max qui en tirera bénéfice et séduira la nièce, la sublime Diana. Un contrat pour se partager le "magot" est établi entre eux. Mais sur la terre ferme , rien ne se passe comme Max l'aurait voulu et un meurtre a lieu les entrainant dans les ennuis, et des choses qui les dépassent.

Le début est bien, très bien, j'aime les histoire en huis-clos, et les bateaux sont de sublimes décors pour les écrivains de romans policiers. Hélas la croisière ne dure pas longtemps et le charme est rompu. Je me suis accrochée mais la lecture fut laborieuse, On ne s'attache pas aux personnages, Robert Goddard ne réussit ni à nous les faire aimer, ni à nous les faire détester, ils ne nous amusent pas , ou ne nous intriguent pas. Rien ! Calme plat. Je m'attendais à du suspens, à crouler sous les descriptions pour suggérer une Angleterre qui n'est plus ( le roman se passe en 1931) . Rien .
Ce n'est pas "une pure merveille" promise par Gérard Collard, ni un roman hitchcokien promis par Olivia de Lamberterie de Elle... ( dixit la couverture ).

J'avais ressenti le même ennui, le même vide émotionnel lors de ma lecture d' Heather Mallender a disparu, le même détachement et je n'ai pas réussi à rentrer dans L'Enigme des Foster, que j'ai abandonné. Au bout de trois essais, je pense avoir un problème avec le style Goddard ,qui par ailleurs, rencontre un immense succés .. Comme quoi, les gouts et les couleurs, tout ça, tout ça.
On ne m'y reprendra plus !
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Des rebondissements en cascade, des trahisons à foison, un suspens constant, un rythme implacable, une écriture agréable, un vocabulaire recherché, des références historiques , des analepses pour mieux se repérer mais aussi pour s'égarer, se fourvoyer , autant d'éléments justifiant l'intérêt pour ce roman et l'addiction du lecteur .
Un agréable moment de lecture !
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A priori, ce roman a tout pour plaire. Mystères et coups de théâtre se succèdent à grand train dans des cadres qui donnent envie de voyager : la croisière Québec- Southampton, le charme du Surrey ou celui de Venise, sans oublier le confort des clubs londoniens et des manoirs de la campagne anglaise…
Oubliez la croisière initiale et préparez-vous plutôt à une conspiration «énorme » avec les recettes habituelles de l'auteur dont je suis un lecteur assidu. Honnêtement, même si les rebondissements imprévus succèdent aux chausse-trappes comme à l'accoutumé, ce n'est pas son meilleur.
A qui la faute ? Aux personnages, peut-être ou bien à l'intrigue elle-même. Difficile de s'identifier à un escroc coureur de dot, compliqué de trouver bien crédible une conspiration aussi extraordinaire.
Ca reste distrayant et surprenant, ce qui n'est finalement que ce qu'on recherche dans les romans de Robert Goddard. Mais si vous n'en avez jamais ouvert un, choisissez plutôt « Heather Mallender a disparu ».
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1930. Deux escrocs en cols blancs, liés par leurs talents de ripoux en finance et manipulations se retrouvent impliqués dans le meurtre d'un homme d'affaire anglais. Leur collaboration jusqu'ici fraternelle va être mise en brèche par les beaux yeux de la fille de défunt, leur amitié brisée par la jalousie amoureuse. Et l'accusation pour assassinat de l'un va bouleverser l'existence du second.

Dans un imbroglio de jeux de dupes et de créanciers, le fil rouge que chacun tire à soi est encore et toujours l'argent, dans un contexte de crise financière après 1929. Plus globalement, on nage dans le mystère d'un complot secret, à l'échelle internationale.

Au-delà d'un thriller un peu désuet, autant par l'époque évoquée que par une narration plutôt bavarde, au vernis très British, on parle ici de loyauté, d'amitié, de vengeance. Mais ce n'est pas la première fois que je trouve le style de l'auteur un peu lourd et son propos interminable, le tout accentué par une mise en page de chapitres serrés, trop descriptifs. Ça manque singulièrement de «peps», à moins d'apprécier les romans noirs à l'ancienne, les rebondissements improbables et les personnages stéréotypés. Ce qui est peut-être l'effet recherché…

On peut affirmer que Robert Goddard est un auteur profondément romanesque, au style foisonnant, avec en mains les ficelles des secrets de famille, de la dissimulation, de l'enquête sociale et du flashback.
Mais à mon humble avis, le mieux est le mortel ennemi du bien.
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Nous voici en 1931, tout d'abord à bord d'un paquebot mais ne vous y prenez pas, nos personnages n'y restent pas longtemps. On fait la connaissance de 2 personnages assez antipathiques et l'on comprend peu à peu la mécanique de leur duo et le dessein de chacun. C'est tout un contexte que l'auteur a intégré dans son livre, un contexte politique, économique et historique. de l'Angleterre à l'Italie en passant par l'Irlande, on suit nos personnages dans une intrigue diabolique. Dès le début, on sent que chaque personnage nous cache des choses et effectivement tout n'est que mensonges, faux semblants et complots alors accrochez-vous pour démêler le vrai du faux. L'intrigue est bien menée et l'argent est le nerf de la guerre. J'ai un peu moins aimé ce domaine de la finance qui est au coeur de l'intrigue.
Une histoire machiavélique... (...)

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Si les intrigues romanesques imaginées par Robert Goddard m'ont jusqu'à maintenant tenue en haleine, il n'en a pas été le cas avec ce roman. La clef de cette intrigue ouvre bien trop de portes et tout cela est un peu trop tiré par les cheveux. J'ai eu plusieurs "coups de mou " au cours de ma lecture (mauvais signe !) et c'est sans curiosité que j'ai poursuivi jusqu'au dénouement qui a fait flop ! Même l'écriture m'a parue inégale comme si, par moments, Robert Goddard cherchait juste à noircir des pages.
Si vous souhaitez découvrir cet auteur, tournez vous plutot sur ses autres romans, en particulier Les mystères d'Edwin Strafford.
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La croisière Charnwood de Robert Goddard chez Sonatine parution le 8 novembre 2018.
1931, embarquent à bord de L'Empress of Britain deux jeunes hommes. Guy et Max se connaissent depuis de nombreuses années. Ils se sont rencontrés au collège, suivis en Macédoine pendant la guerre de 1914, démobilisés ils ont décidé de faire fortune aux U.S.A. La crise de 1929 ne l'a pas décidé ainsi, ils quittent donc les Etats-Unis avant que la justice ne les rattrape et n'ont plus qu'à trouver une belle et riche héritière pour remplir leur escarcelle .. Dame fortune se manifeste aussitôt et les met en présence de la divine Diana Charnwood, aussi belle que riche puisque son père n'est autre que le respectable financier Fabian Charnwood. L'opération séduction est déclenchée et tout semble aller pour le mieux . Mais c'était sans compter sur un meurtre qui va impliquer nos deux-amis. Les voilà pris dans une spirale infernale , arriverons t'ils à sortir de la nasse où ils sont prisonniers?
Robert Goddard nous entraine dans un roman où petite et grande Histoire s'imbriquent étroitement. Il est question de géopolitique, de finances, de rapaces et de centaines de milliers d'hommes morts ou revenus en piteux état à l'issue d'un sinistre conflit...Les pièces du puzzle se mettent en place au fur et à mesure, les surprises s'enchainent , trahison, haine, vengeance, amour et argent tous les ingrédients sont assemblés pour donner à ce roman souffle et puissance. Une belle découverte en avant-première qui a été rendue possible grâce au partenariat des Editions Sonatine et à Babelio lors de la dernière M.C mauvais genre . Encore merci
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Tout d'abord un tout grand merci à Netgalley et aux Editions Sonatine pour ce partenariat très apprécié. J'aime beaucoup les livres édités par cette maison d'éditions et j'espère vraiment bénéficier de nouveaux partenariats avec eux à l'avenir. Ce polar est un gros coup de coeur.

Max et Guy, deux Anglais âgés de trente-cinq ans, quittent le Québec sur un paquebot en direction de leur pays natal, un jour d'été 1931, ils fuient les USA où un de leur partenaires commerciaux est en mauvaise posture, en fait ce ne sont pas des hommes d'affaire ordinaires, mais des escrocs. La crise touche durement le monde des affaires et a précipité leur retour au pays. Ils sont amis depuis le collège et ne sont pas à leur premier mauvais coup. Ils se partagent les bénéfices et font un nouveau contrat qui le stipule. Une dame âgée manque de tomber dans les escaliers du bateau, Max va l'aider et en guise de remerciement, se fait inviter à une soirée dans la suite qu'elle partage avec sa nièce. Max et Guy craignent que la soirée soit des plus ennuyeuses et les deux dames peu intéressantes, mais comme ils espèrent trouver une nouvelle victime, ils y vont quand même. Diana Charnwood fait tourner toutes les têtes, en particulier celle de Max, qui tombe amoureux d'elle. Guy essaie de le raisonner, mais rien n'y fait. Au bout d'une semaine de traversée, Diana est tout aussi amoureuse de Max et l'invite dans son manoir. C'est une riche héritière et son père ne désire pas un tel mariage pour sa fille. Il invite Guy dans son club et met carte sur table : il sait que les deux hommes sont des escrocs, qu'ils ont déjà séduit une autre héritière avant d'accepter de la quitter contre un paiement remis par le père de la jeune femme. Fabian Charwood propose deux mille livres à Guy s'il arrive à convaincre Max de renoncer à Diana. Il essaie, mais c'est peine perdue, Max est follement amoureux, Diana aussi et il refuse d'écouter son ami. Charnwood propose alors à Guy d'espionner Max et de le tenir au courant si les deux jeunes gens essaient de se passer de son autorisation pour se marier. Et cela ne manque pas, Diana et Max mettent au point un projet de fuite pour aller se marier le lendemain à Londres. Max ne sait pas que son ami travaille pour le père de Diana et lui demande son aide pour aller chercher Diana au milieu de la nuit. Ne voulant pas se trahir il accepte de les aider, en pensant que le père empêcherait Diana de se rendre au rendez-vous dont il avait été averti.

Il attend dans sa voiture près du manoir, mais deux heures après le rendez-vous, Max n'étant toujours pas revenu, il part à sa recherche. Il trouve Diana et sa tante dans les bois près du corps de Fabian Charnwood que Max a tué à coups de pierre. A partir de ce moment, plus rien ne se passe comme prévu et Guy se trouve entraîné dans un piège qui dépasse largement ses talents d'escroc.

Ce polar est vraiment passionnant, les personnages sont très fouillés et très vraisemblables. La grande guerre est l'arrière plan du livre. Guy découvrira un terrible complot dont il ne peut parler à personne, car tous les témoins trop bavards sont éliminés. Cette thèse est bien moins invraisemblable qu'il n'y paraît à première vue. Les intérêts financiers engagés dans la guerre étaient énormes et il n'est pas impossible du tout que ces hommes riches et puissants aient manipulé les politiques pour les pousser au conflit, même si le résultat s'est révélé bien pire que ce qu'ils escomptaient. Actuellement, ce sont les puissances économiques qui gouvernent le monde, mais il est fort possible qu'il en ait été de même il y a un siècle, même si la forme de ces puissances d'argent est toute différente aujourd'hui.

Il s'agit d'un polar historique très détaillé, plein de rebondissements et on n'a aucune idée de la fin de l'histoire avant celle-ci. On n'est pas dans un polar simple et linéaire, mais dans une histoire très complexe, absolument passionnante et avec des personnages très travaillés. On se surprend à penser que cette histoire est finalement assez plausible.

Un gros coup de coeur que je vous recommande chaleureusement.
#LaCroisièreCharnwood #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Une ambiance très british pour un polar machiavélique ! Max et Guy sont deux arnaqueurs qui fuient les Etats-Unis pour la Grande Bretagne, leur pays d'origine. Sur le bateau qui les ramènent chez eux , ils rencontrent Diana, la fille d'un richissime homme d'affaire et sa tante Vita. Ils décident assez rapidement de monter une escroquerie aux dépends de la belle héritière. Mais tel est pris qui croyait prendre...Il y a de nombreux rebondissements dans ce roman où on ne s'ennuie guère. le style est parfois un peu trop dense mais l'histoire est tellement bien menée que cela ne nuit pas au récit. Un roman intéressant qui traite aussi bien de la guerre de 14-18 que de la crise financière de 1929. A découvrir ! Merci à Netgalley et à Sonatine pour cet envoi.
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