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Critique de pompimpon


Un dimanche de 1882 dans un quartier paisible de Londres, William Trenchard savoure ce qu'il ignore être les derniers moments tranquilles et heureux de son existence.
Ils prennent fin avec un coup de sonnette.
L'homme qui se présente sous le nom de James Norton demande à parler à Constance, l'épouse de Trenchard : il affirme être en fait son fiancé, lord James Davenall… disparu et déclaré mort par suicide depuis plus de dix ans.

Les questions ne tardent pas à se bousculer.
Tout d'abord, s'agit-il d'un imposteur ?
Si non, pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Si oui, les motivations mercantiles sont évidentes, mais dans ce cas pourquoi James Davenall s'était-il suicidé une semaine avant son mariage avec Constance ?
D'ailleurs s'est-il bien suicidé ?
Pourquoi n'a-t-on jamais retrouvé son corps ?
Ne serait-ce pas la preuve que…

Voilà quelques interrogations qui ouvrent un abîme dans lequel on plonge tête la première, pour subir toutes les secousses des révélations successives concernant cette famille à la dépravation inimaginable !

Les personnages sont bien campés, l'atmosphère d'une l'Angleterre victorienne finissante bien rendue et soutenue par un style recherché, voire carrément alambiqué par moments, mais qui met vraiment "dans l'ambiance".
Et le suspens, lui, est entretenu avec le plus grand soin par un Robert Goddard qui prend un malin plaisir à retourner l'opinion de son lecteur comme une crèpe, d'un mot, d'un rappel, une lettre qui traîne, un rendez-vous clandestin…
S'y ajoute une séquence de procès à volte-faces très réussie.

J'ai été harponnée dès les premières pages et me suis laissée mener par le bout du nez sur quelques sept-cents pages sans prendre de pause.
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