Il s'est rendu coupable de tels crimes contre la sécurité de l'État et contre les forces armées qu'il a bel et bien mérité la mort. Le Führer signera donc la condamnation à mort. Vis-à-vis de moi, le Führer est plus que touchant. Il se soucie avec tant d'affection de ma santé et du bien de ma famille. Il évoque en particulier dans les termes les plus chaleureux ma mère, qui aura soixante quinze ans mardi.
[28 Mars 1945] Le Fürher fait inébranlablement confiance à sa bonne étoile dans ce dilemme du front, et c'en est tout bonnement admirable . On a toujours l'impression qu'il vit dans les nuages.Mais il est déjà si souvent descendu des nuées , tel un deus ex machina . Il persiste dans sa conviction que la crise politique au sein du camp ennemi justifie nos plus grands espoirs , si peu que nous puissions en parler actuellement.