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Critique de Marti94
"La soeur des anges" c'est l'histoire d'Henriette, une petite fille de onze ans apparentée à un ange, créature céleste. Ce court roman d'Elizabeth Goudge publié en 1939 est cousu de fils blancs.
Elle est dévote comme tous les personnages de l'histoire qui ne jurent que par la religion. Il faut dire que la petite fille vit chez ses grands-parents, son grand-père étant le chanoine de la cathédrale de Torminster en Angleterre.
Henriette attend la visite de son père pour Noël. C'est le personnage le plus intéressant parce qu'il est poète et assez bohème. le père et la fille vont s'entendre pour repeindre la fresque représentant la nativité dans une crypte ancienne de la cathédrale, avec Henriette dans le rôle de l'ange.
On pourrait apprécier les bons sentiments mais il y a un mais. Quand je lis que "les messieurs font toujours les corvées à la place des dames" et que le grand-père précise que "c'est parce que les forts doivent aider les faibles" en ajoutant de façon sévère "parce que Dieu en a ainsi ordonné" et que "c'est dans la Bible", je ne regrette pas d'être athée.
Quant aux illustrations, elles ne sont pas à mon goût.
Au final, un roman d'inspiration chrétienne trop convenu que j'ai lu dans le cadre de challenges Babelio mais qui ne me donne pas envie de relire Elizabeth Goudge.
Challenge Solidaire 2022
Challenge Riquiqui 2022
Challenge XXème siècle 2022
Elle est dévote comme tous les personnages de l'histoire qui ne jurent que par la religion. Il faut dire que la petite fille vit chez ses grands-parents, son grand-père étant le chanoine de la cathédrale de Torminster en Angleterre.
Henriette attend la visite de son père pour Noël. C'est le personnage le plus intéressant parce qu'il est poète et assez bohème. le père et la fille vont s'entendre pour repeindre la fresque représentant la nativité dans une crypte ancienne de la cathédrale, avec Henriette dans le rôle de l'ange.
On pourrait apprécier les bons sentiments mais il y a un mais. Quand je lis que "les messieurs font toujours les corvées à la place des dames" et que le grand-père précise que "c'est parce que les forts doivent aider les faibles" en ajoutant de façon sévère "parce que Dieu en a ainsi ordonné" et que "c'est dans la Bible", je ne regrette pas d'être athée.
Quant aux illustrations, elles ne sont pas à mon goût.
Au final, un roman d'inspiration chrétienne trop convenu que j'ai lu dans le cadre de challenges Babelio mais qui ne me donne pas envie de relire Elizabeth Goudge.
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