Presque 400 pages (écrites en gros quand même), dévorées en moins de 24 heures. Je me suis laissée happer par le parcours extraordinaire du héros ordinaire de
Laurent Gounelle qui prend le soin, à la fin du livre, de préciser que seuls ses personnages sont fictifs, contrairement aux agences spéciales américaines et aux expériences évoquées dont la réalité est avérée.
Bien sûr, je me suis demandée pourquoi cet homme-là ou encore pourquoi il évoquait (rapidement) son père récemment décédé mais, emportée par les événements, j'ai vite relégué ces questions à l'arrière-plan de ma conscience. Chaque réplique des personnages illustre le propos de
Laurent Gounelle avec beaucoup d'à-propos (p.216)
Quand on vit dans l'incertitude, le plus sage est d'avoir confiance. Confiance dans la vie, confiance en soi, en sa bonne étoile... S'inquiéter ne sert qu'à nous couper de l'accès à nos ressources, à abîmer notre santé, et rendre notre compagne désagréable aux autres.
Derrière ce thriller moderne qui évoque le monde impitoyable de la finance, les magouilles des politiciens, l'écologie et les différentes manières de faire passer son message ainsi que notre rapport à ce monde impitoyable, chacun(e) de nous peut se reconnaître à travers les émotions qui traversent Timothy, sa peur du vide, son trac, son envie/besoin de reconnaissance, sa prise de recul quand la situation l'exige, etc.
Et vous, vous êtes plutôt émotion ou intuition ?
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