J'ai découvert
la violoncelliste portugaise Guilhermina Suggia (1885-1950) lors de la création de ma liste sur la musique classique au féminin. On peut lire sur la quatrième de couverture de ce livre qu'elle est entrée dans l'histoire comme « pionnière du violoncelle qu'elle imposa entre les mains d'une femme. »
Comme le nombre d'étoiles l'indique, je n'ai pas du tout été convaincue par cette biographie qui pour moi n'en est pas une.
Henri Gourdin a décidé d'écrire cette biographie comme si c'était une autobiographie. Il se serait basé sur ses écrits (lettres et articles) pour trouver le ton à lui faire employer. En ce qui me concerne, il sonnait faux. Je ne suis pas parvenue à me projeter.
Quelques éléments de sa vie sont dévoilés mais l'auteur semble plus intéressé de la faire parler des musiciens de son entourage : Julius Klengel, Eugène Ysaye,
Alfred Cortot, Jacques Thibaud, ... et bien évidemment
Pablo Casals.
Le portrait dressé ne m'a pas dit en quoi elle était une « pionnière » et comment elle s'y était prise pour « s'imposer ». Je pense me faire une meilleure idée de l'instrumentiste en lisant le livre d'
Anita Mercier.
Challenge ABC 2021/2022
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