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Critique de Crossroads
Une promesse est une promesse.
C'est ce que s'étaient jurés ces six gamins, vingt ans plus tôt, alors qu'ils connaissaient une période que je qualifierais pudiquement de dégueulasse.
Aujourd'hui, l'un d'entre eux vient de rompre le pacte. Violente, mortelle, la rupture.
Peter Shepard se souvient de cet enfer commun.
Peter Shepard a soif.
De vengeance, exclusivement.
Des Fauves et des Hommes m'avait subjugué.
C'est avec grand plaisir que je retrouve Graham et son penchant assumé pour la traque.
Mêlant habilement effroyable récit adolescent, terreau d'une amitié indéfectible, et présent justicier, l'auteur nous balade dans les arcanes du temps, de l'horreur absolue et d'une nostalgique camaraderie aujourd'hui mise à mal.
Si le tout apparaît cohérent, la partie évoquant le film Sleepers prend le pas sur celle bien plus actuelle.
Il n'en reste pas moins un très beau récit sur l'amitié juvénile, la reconstruction et la capacité de résilience de chacun permettant de s'assurer un avenir un peu moins merdique qu'initialement programmé.
Profondément sombre, ce récit est loin d'être exempt de sourires fugaces et de tendresse absolue.
Un retour gagnant, donc, pour cet auteur que je vais m'empresser de retrouver en feuilletant, le soir, au coin du feu, l'évangile selon Satan histoire de m'assujettir à une nuit calme et sereine.
Splendide, encore !
C'est ce que s'étaient jurés ces six gamins, vingt ans plus tôt, alors qu'ils connaissaient une période que je qualifierais pudiquement de dégueulasse.
Aujourd'hui, l'un d'entre eux vient de rompre le pacte. Violente, mortelle, la rupture.
Peter Shepard se souvient de cet enfer commun.
Peter Shepard a soif.
De vengeance, exclusivement.
Des Fauves et des Hommes m'avait subjugué.
C'est avec grand plaisir que je retrouve Graham et son penchant assumé pour la traque.
Mêlant habilement effroyable récit adolescent, terreau d'une amitié indéfectible, et présent justicier, l'auteur nous balade dans les arcanes du temps, de l'horreur absolue et d'une nostalgique camaraderie aujourd'hui mise à mal.
Si le tout apparaît cohérent, la partie évoquant le film Sleepers prend le pas sur celle bien plus actuelle.
Il n'en reste pas moins un très beau récit sur l'amitié juvénile, la reconstruction et la capacité de résilience de chacun permettant de s'assurer un avenir un peu moins merdique qu'initialement programmé.
Profondément sombre, ce récit est loin d'être exempt de sourires fugaces et de tendresse absolue.
Un retour gagnant, donc, pour cet auteur que je vais m'empresser de retrouver en feuilletant, le soir, au coin du feu, l'évangile selon Satan histoire de m'assujettir à une nuit calme et sereine.
Splendide, encore !
