La vérité doit être dévoilée peu à peu, car l’homme a l’affreuse habitude de salir ce qu’il a du mal à comprendre.
— Le miroir ne reflétait pas qu’une seule femme.
— Il a mis en évidence un dédoublement. Les deux femmes représentent la cruauté et la faiblesse. Elles sont complémentaires : qui est faible est toujours cruel.
La nausée qu’il éprouvait devant l’amour s’était étendue à ses succédanés et l’avait transformé en un propagateur d’illusions qui concevait les rapports sentimentaux comme des forêts d’où il fallait s’enfuir juste avant d’y être englouti. Le désir d’une âme sœur gisait à bout de forces dans le coffre de sa mémoire, mais refaisait parfois surface pendant la lecture d’un roman et devant les spectacles gratuits offerts par la nature.
Les mots aussi peuvent atteindre à l’art. Cela arrive lorsque la musique y a sa part.
Chaque être humain gardait une bonne raison de ne plus croire aux rêves et de se sentir trahi par la vie.
Un homme qui a capitulé n’est pas encore un homme perdu. Il sera toujours sauvé par la plus audacieuse de ses pensées.
Connaître ne signifie pas se rappeler, mais savoir exactement où aller chercher.
— J’adore les émotions !
— Tous veulent en éprouver, mais rares sont ceux qui savent les dominer. Détachement : voilà un mot que l’homme a réussi à ruiner.
La parole appartient aux hommes, mais l’art appartient aux anges. Il s’adresse à l’hémisphère féminin du cerveau, où habite l’intuition qui du monde perçoit tout le beau.
L’amour dure tant qu’on continue de rêver ensemble. Même de manière différente, mais commune.