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Critique de Fortuna


Alors qu'Hippolyte Salvignac se consacre à sa boutique d'Arts sacrés du monde entier, réfléchissant sans trop de succès à un meilleur agencement de cette dernière et à la manière d'étendre ses collections à une nouvelle clientèle plus férue d'exotisme, un policier du nom de Jules Lerouet vient l'interrompre. Clemenceau en personne a besoin de lui pour dénouer les fils d'un sombre trafic d'objets religieux subtilisés dans les églises sous la complicité de certains curés naïfs ou intéressés et remplacés par des copies…un véritable commerce très juteux mis en place à la suite de la séparation de l'Eglise et de l'Etat…et récupéré par les uns et les autres pour attaquer les religieux corrompus ou au contraire défendre la religion bafouée.

Pas question de faire de vagues, la contribution de Salvignac doit rester discrète. Première destination : chez son père dans le Quercy, très touché par les voleurs d'oeuvres sacrées.
De Martel à Paris, puis de Paris à Londres, en passant par le Splendid Hôtel de la station thermale de Châtel-Guyon désertée par les touristes au coeur de l'hiver mais pas par les cadavres, Hippolyte et Jules vont devenir amis. Et Salvignac, prenant goût aux enquêtes, va laisser sa boutique aux soins de son jeune associé Léon Bourdaix, à l'humeur bohème mais au sens commercial indéniable.
L'occasion de se familiariser avec nos deux compères qui forment un couple d'enquêteurs hors norme mais complémentaires tout en découvrant le contexte historique de ce début du XXe siècle qui vient de proclamer la laïcité avec la loi de 1905 , la naissance des nouvelles méthodes de la police alors que le Tigre est aux commandes et les débuts de la modernité. Avis aux amateurs du genre !
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