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Critique de Wazlib


« Flocons d'Amour » n'est vraiment, mais alors vraiment pas bon. Je vais tâcher de ne pas faire dans la critique facile et salope, de ne pas descendre ce livre trop méchamment, de ne pas essayer de le traiter de livre « pour demeuré », et enfin, je vais essayer de ne pas trop le citer, car je veux vous épargner cette peine. Mais honnêtement, je ne suis vraiment pas sûr d'y arriver et soyez donc cléments si ma critique ressemble un bazooka dirigé contre ce livre à la p***** de couverture bleue pastel de m****.
En vérité, j'aime beaucoup lire de temps en temps, des livres pour « poser le cerveau ». Des livres qui ne me feront pas vraiment réfléchir, des livres qui me divertiront et agiront sur moi comme ces comédies romantiques américaines que j'aime regarder, souvent, se ressemblant bien souvent mais ayant un pouvoir divertissant et vide-tête assez incroyable. C'est pourquoi je en vais pas m'amuser à critiquer le livre en-dehors des prétentions que je lui accordais, je le note au-niveau de ce qu'il est : un littérature jeunesse « christmas lover story », normalement empli ede bons sentiments, et peut-être un tout petit peu maline étant donné la présence de John Green dans le trio d'auteurs qui s'est attelé à la tâche.

Ce bouquin étant divisé en trois parties égales, je vais le critiquer de cette manière et désespéoir, le roman démarre sur les chapeaux de roue avec « le Jubilé Express », de Maureen Johnson. Cette histoire est pitoyable pour plusieurs raisons, même si le début est trompeur. On suit cette fille Jubilé, qui par un triste coup du sort, se voit obligé de prendre le train un soir de tempête de 24 décembre, et loupant ainsi la fête de Noël suédoise de son petit-ami, étrangement distant. Les différentes péripéties qu'elle va vivre vont l'amener à passer un petit moment à Gracetown, dans la maison de Stuart Weintraub et sa mède, Debbie.
Par où commencer ? On sent dès le départ que l'écriture de Johnson est laborieuse et du niveau de la fanfiction la plus éhontée. Ca commence avec le délire de Jubilé sur son propre prénom, apparemment associé de manière inéluctable à la profession d'éfeuilleuse, et ça continue de manière aussi loupée. On constate que la plupart des tentatives d'humour de Maureen Johnson tombent à plat, et la narration est plus que douteuse, étant complètement en dysharmonie avec ce que l'on aurait pu attendre d'une recueil où John Green est nommé. C'est mauvais, pas du tout convaincant, et encore, el début de a nouvelle, c'est le meilleur. Car dès le moment que Jubilé quitte le train, c'en est parti pour une avalanche de sucreries goût merde.
Je vais justifier mes propos par quelques citations, même si j'avais promis de ne pas torp le faire, mais il me semble nécessaire de vous faire toucher du doigt cette formidable aventure. Tout d'abord, Stuart Weintraub, lorsqu'il raconte à Jubilé sa rupture récente : « Elle était garée devant le Starbucks, ce qui était assez logique. On y va souvent pour bosser parce que... la société ne nous laisse pas vraiment le choix, si ? C'est Starbucks ou la mort, parfois. ». Bon. Bon, bon, bon. Qu'est-ce qui a poussé ce demeuré à sortir une phrase aussi incroyablement débile que « C'est Starbucks ou la mort, parfois ». Franchement ! FRANCHEMENT, merde ! C'est grace à ce genre de phrases que Maureen Johnson semble compter sur l'adhérence de ses jeunes lecteurs, oubliant que littérature jeunesse n'est pas synonyme de « littérature conne », et qu'heureusement certains lecteurs parviennent à cracher sur ce genre de phrases insoutenbles.
Ma prochaine attaque, et citation, sera sur Debbie, la mère de Stuart, qui est pour ainsi dire, et c'est ebaucoup, le pire personnage de l'intégralité du bouquin. Vous m'avez bien entendu. Mère gogole, apparemment gentille à en vomir, complètement irresponsable, complètement en-dehors du rôloe qu'elle est sensée incarnéer, et tellement répugnante. Une mère qui semble avoir bourré de coke la dinde de Noël et qui semble prendre un malin plaisir à imaginer son propre fils en train de peloter des nanas, franchement ? FRANCHEMENT !!!Et en plus de ça, elle aussi est demeurée. Complètement cramée la daronne, pour vous dire : elle récupère chez elle une inconnue, qui ment sur son prénom et ne semble même pas sympathique. Et qu'elle qu'elle fait : elle réfléchit sûrement à toute vitesse, et parvient à la conclusion que cette fille sera l'amoureuse transie de son fils, sa raison de vivre, et fait encore pire : « Ca ne doit pas être facile pour toi, a-t-elle poursuivi, mais je cois aux miracles. Je sais que ça fait un peu tarte, mais je le pense vraiment. Et j'ai le sentiment que ta venue ici en est un pour nous. ». Naaaaaan, mais c'est pas possible d'écrire ça ailleurs que sur un forum miteux, si ? Est-ce que Maureen Johnson réfléchit à ce qu'elle écrit ? A-t-elle conscience que même en jouant la carte de la surenchère, un personnage comme Debbie ne peut se permettre, pour l'équilibre de l'univers et son infinie expansion, d'exister ?
En exclu, je vous donne juste une autre citation mettant en scène Debbie, reine parmi les reines du royaume de spersonnages de fiction loupés :

« Vous avez passé un... bon après-midi ? (Debbie)
Oui, ai-je répondu froidement. On a joué à un jeu de société.
C'est ce qu'on dit de nos jours ? m'a-t-elle demandé avec un sourire terrifiant.
(…) Elle s'est arrêté avant d'ajouter : « … future femme de mon fils adoré. ». »
Nan mais en vrai, vous êtes d'accord avec moi ? C'est pas possible de lire ça ? C'est trop improbable !

La deuxième partie du bouquin, « Un Miracle de Noël à Pompoms » de John Green, est vraiment très agrable. On retrouve la patte caractéristique de l'auteur, ses particularités qui, même si je les apprécie, sont tout de même extrêmement répétitive d'un bouquin à un autre. Mais bon, je ne vais pas me plaindre, le tout marche avec une fluidité plaisante et même si l'on sent que la fiction qu'il écrit ici n'est pas vraiment du niveau de son oeuvre, qu'elle se veut juste un divertissement de fin d'année, ça ne nous empêche pas de passer un bon moment. Au moins, les personnages paraissent cohérents, semblent « réels », ce qui est quand même une fotmidable avancée après «le texte de Maureen Johnson. Franchement, pas mal, ce qui justifie les trois points que je donne au livre.

La troisième partie, « le Saint-Patron des Cochons » de Lauren Myracle est nulle. Moins nulle que celle de Maureen Johnson, mais nulle quand même. La narratrice est conne comme ses pieds, à un tel point que par tristesse suite à une rupture qu'elle a provoqué, elle se teint les cheveux en rose. Une mongole. Elle découvre tout au long de cette histoire avec une niaiserie hallucinante et une incapacité à réfléchir hilarante qu'elle est narcissique et égocentrique, mais heureusement pour nous, la magie de Noël va se charger de lui rappeler que la vie, ce n'est pas ça ! Nan mais franchement ! FRANCHEMENT !!!
Alors le style est dégueulasse, l'histoire n'a pas de sens, et son couple avec Jeb est en carton, complètement improbable. le tout se finit dans un final dégueulant de bonheur, c'est doucereux, c'est insoutenable, c'est d'auto-torturer.

Le véritable enjeu de ce bouquin, c'est de se demander à quel point on peut de permettre de prendre un mec ou une nana de 15 ans pour des cons ? Parce qu'il est clair que ma note n'est pas le reflet de ma non-appartenance au public visé par les auteurs. J'avais adoré pas mal de John Green et quelques autres bouquins estampillés jeunesse. Non, ici, pas d'excuse : en de-hors de l'histoire de Green, le bouquin est nul, nul, nul. C'est inadmissible de se retrouver face à un truc aussi infect, parvenant quand même, je vous le rappelle, à refaire dans son ensemble mon Top 10 des pires personnages de fiction, c'est quand même pas rien !
Alors si tu as 15 ans, tu devrais quand même essayé de lire autre chose. A Christmas Carol de Dickens te donnera la magie de Noël, mais alors « Flocons d'Amour », c'est simplement un ulcère qu'il te filera.

NB: C'est quand même sacrément dommage ce bouquin, parce que j'adore la magie de Noël, mais là, faut arrêter les conneries.
NB 2: Hachette, chère Hachette, as-tu cru que j'allais laisser passer ça? le mauvais goût de faire une faute aussi peinante en 4ème de couverture, ça fait tache, quand même: "Les couple se font, se défont et se refondent".
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