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Alice Delarbre (Traducteur)
EAN : 9782012019096
352 pages
Hachette (03/11/2010)
3.61/5   740 notes
Résumé :
24 décembre. Nuit des miracles ? Ou des catastrophes ? Une terrible tempête, un train bloqué dans la neige. Gracetown : tous les voyageurs descendent ! Gracetown… Bourgade perdue au milieux de nulle part qui vous ferait presque oublier le repas de Noël. Pourtant Jed, Jubilé, et les autres vont partager le réveillon le plus insolite de leur vie. Dans un café bondé de pom-pom girls ou au détour d'une route enneigée, les rencontres inattendues se multiplient. Les coupl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (183) Voir plus Ajouter une critique
3,61

sur 740 notes
[ ♫ Help, I need somebody ♫de Babelio qui saurait remettre le vrai titre de ce roman , qui est Let it snow, et non pas " Flocons d'amour". Ensuite, si cette gentille personne pouvait mettre en avant l'auteur John Green, qui est le plus connu des trois, ça me ferait moins mal aux yeux ...]

Mais pourquoi ai-je lu ce livre , alors que je n'ai pas aimé le film qui en a été tiré sur Netflix, et bien, une jeune fille de ma connaissance, me l'a super bien "vendu" en me disant , grosso modo : "tu verras , c'est super sympa, , ça prend pas la tête". L'argument massue ... Et comme je suis dans une période (qui dure un peu...) où je n'ai pas envie de me la prendre, j'ai cédé...
L'idée de départ était excellente : suite à une violente tempête de neige, un train s'arrête au milieu de nulle part, pas loin, un café , et beaucoup plus loin, une toute petite ville. Et les ( jeunes) personnages de ce train vont rencontrer les (jeunes) autochtones et nouer des amitiés, ( voire plus si affinités ).
Trois écrivains , avec ce même script et la même galerie de personnages chargés de créer trois histoires différentes mais qui s' interpénètrent.
Sur ce plan-là, Let is snow, est parfaitement maîtrisé, c'est au niveau du détail que ça se corse...
1 / Jubile se rend ( pour des raisons trop longues à expliquer) , chez ses grands parents, le train s'arrête , elle se réfugie , un temps dans le café , puis est hébergée par un sympathique adolescent qui passait par là. [On y croit, on y croit...]. Leurs péripéties à pied dans la neige et la froidure , est bien rendue , pourquoi faut-il que l'histoire parte dans la grosse caricature avec la mère intrusive, voulant à tout prix caser son fils ? Pourquoi l'auteur en fait-elle des caisses avec ce prénom, Jubile , ça n'apporte rien à l'histoire ...
J'ai pas aimé .
2/ John Green , (la star des romans pour adolescents), propose, lui, une histoire d'errance dans le froid , en cette nuit du 24 Décembre . Appelé au téléphone par un pote qui travaille au café, un ado et deux amis ,( dont une fille mystérieusement surnommée le Duc), essaieront de rejoindre le café rendu inaccessible par cette tempête de neige . Froid, lutte pour arriver avant des copains, cette nuit a un goût d'aventure et de danger. L'enjeu étant d'apporter un jeu de société à 14 pom-pom girls ayant squatté ce fameux café. Un adolescent moyen américain peut-il refuser une nuit avec 14 pom-pom girls ? là est la question... La réponse viendra à la fin de la nuit à cet adolescent qui n'a pas vu que sa meilleure amie, le Duc, était une fille , et une très jolie.
C'est l'histoire que j'ai préféré, parce que ces trois ados , affrontant la neige et le froid, fait un peu "roman initiatique". [Mais vraiment un peu, et parce que je suis de bonne humeur...]
3/ L'histoire de Lauren Myracle [ c'est son vrai nom ? sérieux ? ] m'a prodigieusement gonflée, parce que l'héroïne est une petite fille gâtée, que je ne partage pas la passion de l'auteur pour les cochons miniature, et les anges. Seul le fait qu'un des personnages, soit indien, a trouvé grâce à mes yeux , ce n'est pas fréquent dans la littérature pour adolescents.
Et d'ailleurs , il est passé où l'indien dans la série Netflix ? (Et puis , il n'y a pas une histoire de jeune célèbre ? Un personnage black sur Netflix ? )
L'ironie de ma lecture, c'est que je n'ai retrouvé la série qu' à 50 % ...
Maintenant , il va falloir que je revois la série pour comparer , LOL ;-))
Il y a des romans pour ados, bien plus passionnants que celui-ci, mais , je ne suis pas le public visé, alors, ne faîtes pas attention à mon avis.
Bon, c'est pas l'tout, je m'en vais trouver lecture moins légère . ♫ Help, I need.... ♫
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"Flocons d'amour".

3 auteurs, 3 histoires, 3 personnages différents, mais tous liés par les personnages et par les événements.

Aussi simple que ça ! Je pensais que l'auteur est seulement John Green, au début, mais j'ai remarqué plusieurs noms sur la couverture ^^

Donc, ce livre est composé de 3 histoire. Je ne vais vous raconter que l'histoire 1 :)

La première : Jubilé, jeune fille qui devait passer Noël avec son copain, doit d'urgence partir chez ses grands-parents. Malheureusement, son train est stoppé par une tempête, et elle doit se réfugier dans un bar. Elle va faire la connaissance de Stuart, qui va l'aider, et l'emmener chez lui, pour qu'elle puisse passer un Noël normal avec une famille, et dans de bonnes conditions.

Je dois dire être assez mitigé par ce livre. Les histoires 1 et 3 m'ont beaucoup plu, amusantes, drôles et bien écrites, alors que la 2e, je l'ai trouvé un peu ennuyante. La 2e histoire, c'est celle de John Green. J'ai été assez déçu par sa production, car je m'attendais encore une fois à quelque chose de magique à lire.

Je n'ai pas parlé de la 3e histoire, car il y a beaucoup d'actions dans la même histoire, et que la résumé en quelques phrases serait compliqué ^^, mais cette 3e histoire a été ma préférée en fait (avec la 1 °o°). Les personnages sont attachants, même s'ils sont nombreux, et sont tous très différents. Dans la première histoire, c'est différent car il y a peu de personnages, et ils sont donc encore plus attachants. de plus, on peut beaucoup plus facilement se reconnaître dans les personnages de cette première histoire.

Cette lecture m'a quand même pris beaucoup de temps, surtout pour la 2e et la 3e histoire, alors que j'ai lu la première en un soir, tellement j'étais captivé !

Bref, je prends note des auteurs des histoires 1 et 3, Maureen Johnson et Lauren Myracle !

Bref, une bonne lecture, assez décevante du côté "John Green", mais assez intéressante et captivante !

Bonnes lectures, bonne reprise, portez-vous bien et 174 critiques !
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« Flocons d'Amour » n'est vraiment, mais alors vraiment pas bon. Je vais tâcher de ne pas faire dans la critique facile et salope, de ne pas descendre ce livre trop méchamment, de ne pas essayer de le traiter de livre « pour demeuré », et enfin, je vais essayer de ne pas trop le citer, car je veux vous épargner cette peine. Mais honnêtement, je ne suis vraiment pas sûr d'y arriver et soyez donc cléments si ma critique ressemble un bazooka dirigé contre ce livre à la p***** de couverture bleue pastel de m****.
En vérité, j'aime beaucoup lire de temps en temps, des livres pour « poser le cerveau ». Des livres qui ne me feront pas vraiment réfléchir, des livres qui me divertiront et agiront sur moi comme ces comédies romantiques américaines que j'aime regarder, souvent, se ressemblant bien souvent mais ayant un pouvoir divertissant et vide-tête assez incroyable. C'est pourquoi je en vais pas m'amuser à critiquer le livre en-dehors des prétentions que je lui accordais, je le note au-niveau de ce qu'il est : un littérature jeunesse « christmas lover story », normalement empli ede bons sentiments, et peut-être un tout petit peu maline étant donné la présence de John Green dans le trio d'auteurs qui s'est attelé à la tâche.

Ce bouquin étant divisé en trois parties égales, je vais le critiquer de cette manière et désespéoir, le roman démarre sur les chapeaux de roue avec « le Jubilé Express », de Maureen Johnson. Cette histoire est pitoyable pour plusieurs raisons, même si le début est trompeur. On suit cette fille Jubilé, qui par un triste coup du sort, se voit obligé de prendre le train un soir de tempête de 24 décembre, et loupant ainsi la fête de Noël suédoise de son petit-ami, étrangement distant. Les différentes péripéties qu'elle va vivre vont l'amener à passer un petit moment à Gracetown, dans la maison de Stuart Weintraub et sa mède, Debbie.
Par où commencer ? On sent dès le départ que l'écriture de Johnson est laborieuse et du niveau de la fanfiction la plus éhontée. Ca commence avec le délire de Jubilé sur son propre prénom, apparemment associé de manière inéluctable à la profession d'éfeuilleuse, et ça continue de manière aussi loupée. On constate que la plupart des tentatives d'humour de Maureen Johnson tombent à plat, et la narration est plus que douteuse, étant complètement en dysharmonie avec ce que l'on aurait pu attendre d'une recueil où John Green est nommé. C'est mauvais, pas du tout convaincant, et encore, el début de a nouvelle, c'est le meilleur. Car dès le moment que Jubilé quitte le train, c'en est parti pour une avalanche de sucreries goût merde.
Je vais justifier mes propos par quelques citations, même si j'avais promis de ne pas torp le faire, mais il me semble nécessaire de vous faire toucher du doigt cette formidable aventure. Tout d'abord, Stuart Weintraub, lorsqu'il raconte à Jubilé sa rupture récente : « Elle était garée devant le Starbucks, ce qui était assez logique. On y va souvent pour bosser parce que... la société ne nous laisse pas vraiment le choix, si ? C'est Starbucks ou la mort, parfois. ». Bon. Bon, bon, bon. Qu'est-ce qui a poussé ce demeuré à sortir une phrase aussi incroyablement débile que « C'est Starbucks ou la mort, parfois ». Franchement ! FRANCHEMENT, merde ! C'est grace à ce genre de phrases que Maureen Johnson semble compter sur l'adhérence de ses jeunes lecteurs, oubliant que littérature jeunesse n'est pas synonyme de « littérature conne », et qu'heureusement certains lecteurs parviennent à cracher sur ce genre de phrases insoutenbles.
Ma prochaine attaque, et citation, sera sur Debbie, la mère de Stuart, qui est pour ainsi dire, et c'est ebaucoup, le pire personnage de l'intégralité du bouquin. Vous m'avez bien entendu. Mère gogole, apparemment gentille à en vomir, complètement irresponsable, complètement en-dehors du rôloe qu'elle est sensée incarnéer, et tellement répugnante. Une mère qui semble avoir bourré de coke la dinde de Noël et qui semble prendre un malin plaisir à imaginer son propre fils en train de peloter des nanas, franchement ? FRANCHEMENT !!!Et en plus de ça, elle aussi est demeurée. Complètement cramée la daronne, pour vous dire : elle récupère chez elle une inconnue, qui ment sur son prénom et ne semble même pas sympathique. Et qu'elle qu'elle fait : elle réfléchit sûrement à toute vitesse, et parvient à la conclusion que cette fille sera l'amoureuse transie de son fils, sa raison de vivre, et fait encore pire : « Ca ne doit pas être facile pour toi, a-t-elle poursuivi, mais je cois aux miracles. Je sais que ça fait un peu tarte, mais je le pense vraiment. Et j'ai le sentiment que ta venue ici en est un pour nous. ». Naaaaaan, mais c'est pas possible d'écrire ça ailleurs que sur un forum miteux, si ? Est-ce que Maureen Johnson réfléchit à ce qu'elle écrit ? A-t-elle conscience que même en jouant la carte de la surenchère, un personnage comme Debbie ne peut se permettre, pour l'équilibre de l'univers et son infinie expansion, d'exister ?
En exclu, je vous donne juste une autre citation mettant en scène Debbie, reine parmi les reines du royaume de spersonnages de fiction loupés :

« Vous avez passé un... bon après-midi ? (Debbie)
Oui, ai-je répondu froidement. On a joué à un jeu de société.
C'est ce qu'on dit de nos jours ? m'a-t-elle demandé avec un sourire terrifiant.
(…) Elle s'est arrêté avant d'ajouter : « … future femme de mon fils adoré. ». »
Nan mais en vrai, vous êtes d'accord avec moi ? C'est pas possible de lire ça ? C'est trop improbable !

La deuxième partie du bouquin, « Un Miracle de Noël à Pompoms » de John Green, est vraiment très agrable. On retrouve la patte caractéristique de l'auteur, ses particularités qui, même si je les apprécie, sont tout de même extrêmement répétitive d'un bouquin à un autre. Mais bon, je ne vais pas me plaindre, le tout marche avec une fluidité plaisante et même si l'on sent que la fiction qu'il écrit ici n'est pas vraiment du niveau de son oeuvre, qu'elle se veut juste un divertissement de fin d'année, ça ne nous empêche pas de passer un bon moment. Au moins, les personnages paraissent cohérents, semblent « réels », ce qui est quand même une fotmidable avancée après «le texte de Maureen Johnson. Franchement, pas mal, ce qui justifie les trois points que je donne au livre.

La troisième partie, « le Saint-Patron des Cochons » de Lauren Myracle est nulle. Moins nulle que celle de Maureen Johnson, mais nulle quand même. La narratrice est conne comme ses pieds, à un tel point que par tristesse suite à une rupture qu'elle a provoqué, elle se teint les cheveux en rose. Une mongole. Elle découvre tout au long de cette histoire avec une niaiserie hallucinante et une incapacité à réfléchir hilarante qu'elle est narcissique et égocentrique, mais heureusement pour nous, la magie de Noël va se charger de lui rappeler que la vie, ce n'est pas ça ! Nan mais franchement ! FRANCHEMENT !!!
Alors le style est dégueulasse, l'histoire n'a pas de sens, et son couple avec Jeb est en carton, complètement improbable. le tout se finit dans un final dégueulant de bonheur, c'est doucereux, c'est insoutenable, c'est d'auto-torturer.

Le véritable enjeu de ce bouquin, c'est de se demander à quel point on peut de permettre de prendre un mec ou une nana de 15 ans pour des cons ? Parce qu'il est clair que ma note n'est pas le reflet de ma non-appartenance au public visé par les auteurs. J'avais adoré pas mal de John Green et quelques autres bouquins estampillés jeunesse. Non, ici, pas d'excuse : en de-hors de l'histoire de Green, le bouquin est nul, nul, nul. C'est inadmissible de se retrouver face à un truc aussi infect, parvenant quand même, je vous le rappelle, à refaire dans son ensemble mon Top 10 des pires personnages de fiction, c'est quand même pas rien !
Alors si tu as 15 ans, tu devrais quand même essayé de lire autre chose. A Christmas Carol de Dickens te donnera la magie de Noël, mais alors « Flocons d'Amour », c'est simplement un ulcère qu'il te filera.

NB: C'est quand même sacrément dommage ce bouquin, parce que j'adore la magie de Noël, mais là, faut arrêter les conneries.
NB 2: Hachette, chère Hachette, as-tu cru que j'allais laisser passer ça? le mauvais goût de faire une faute aussi peinante en 4ème de couverture, ça fait tache, quand même: "Les couple se font, se défont et se refondent".
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La nuit de Noël est celle que tout le monde attend avec impatience chaque fin d'année. Elle est synonyme de repas de famille, de cadeaux, de magie et de féerie. Mais voilà : les anges de Noël sont parfois très occupés et ne peuvent pas satisfaire tout le monde. À Gracetown, le 24 décembre, un train se retrouve bloqué dans la neige. Tous les passagers sont obligés de patienter ou de descendre en attendant de la main-d'oeuvre pour déblayer le passage. Jubilé décide de sortir du train et de se réfugier dans une Waffle House à proximité. C'est de là que va partir notre formidable conte de Noël.

Dans ma jeune carrière de lectrice, j'ai déjà eu l'opportunité de découvrir bon nombre de recueil de nouvelles. Certains recueils proposaient des nouvelles avec des univers et thématiques différents, d'autres essayaient de garder une thématique centrale, mais racontée différemment en fonction des auteurs. Dans Flocons d'amour, le concept de nouvelle est novateur (en tout cas, je n'ai jamais rien lu de tel), puisque John Green, Lauren Myracle et Maureen Johnson ont écrit trois nouvelles qui se déroulent dans une même temporalité, dans un même espace spatio-temporel, avec des personnages identiques. L'originalité tient du fait que chacun se place dans la peau d'un des personnages, et raconte les mésaventures de ce dernier. J'ai trouvé cette idée géniale, puisque nous sommes bien loin des nouvelles un peu banales sans queue ni tête, que l'on oublie rapidement après lecture. Ici, nous avons un réel fil conducteur, avec les trois nouvelles reliées simultanément entre elles. Et je pense que c'est réellement là que ce trouve le point fort de ce livre.

J'ai beaucoup aimé la façon dont les trois auteurs ont abordé cette thématique de Noël. Nous sommes bien loin des clichés populaires et des histoires un peu banales sur les romances de Noël ou les histoires de cadeaux et papa Noël. Ici, les trois auteurs nous font pénétrer dans leur univers, où la magie de Noël est bien présente, mais en touches plus subtiles.

La première nouvelle, nommée « le jubilé express » est écrit par Maureen Johnson et raconte les mésaventures d'une jeune demoiselle, nommée Jubilé, partie rejoindre ses grands-parents pour Noël, qui se retrouve bloquée dans un train en pleine voie, à cause d'une quantité de neige non négligeable. Elle se décide à quitter son siège et à traverser la route pour rejoindre la Waffle House, où elle va faire la rencontre de personnages hauts en couleurs.

La seconde nommée Un miracle de Noël à pompons a été écrite par le célèbre John Green, et raconte les aventures de trois copains, qui décident de pimenter leur soirée de Noël en rejoignant la Waffle House, où les attendent, leur a-t-on dit, plusieurs dizaine de pom-pom girls déchaînées. Mais les obstacles pour arriver à destination sont nombreux.

La troisième et dernière nouvelle est celle de Lauren Myracle, intitulée le Saint Patron des Cochons. Addie, une jeune fille, est attristée par sa récente dispute, voire séparation avec son petit ami. Heureusement, ses deux amies sont là pour la réconforter. Comme des anges le soir de Noël, elles vont essayer de consoler leur amie et de lui redonner le sourire.

Trois courtes histoires différentes, où les personnages se croisent et s'entrecroisent. J'ai pris plaisir à découvrir chacune de ses nouvelles et à suivre l'évolution des différents personnages.

LAISSEZ-VOUS EMBARQUER DANS L'UNIVERS FÉERIQUE DE TROIS AUTEURS CONTEMPORAINS, QUI DÉCRIVENT AVEC ORIGINALITÉ LEUR DÉFINITION DE L'ESPRIT DE NOËL.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Abandonné à la page 103 sur 241.

L'idée de départ est intéressante: une tempête de neige bloque des gens et un train dans une même ville, cela crée des situations plus ou moins embarrassantes. Une chose est sûre, rien de ce qui était prévu n'arrivera et cette nuit pourrait modifier le cours de certaines existences...

Un point de départ unique et trois auteurs pour trois récits qui s'enchainent et se croisent.

Mais voilà, l'ensemble n'est pas vraiment crédible, l'humour et le style laissent à désirer et l'intrigue est bien trop prévisible pour donner de l'intérêt à cette lecture.

Il y a tant de bons bouquins à lire... à quoi bon perdre son temps...
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Citations et extraits (95) Voir plus Ajouter une citation
« Tout à commencé la nuit de noël. Enfin, pour être plus précise, l'après-midi du 24 décembre. Mais avant de vous plonger au cœur de mon récit palpitant, je tiens à me débarrasser tout de suite d'un problème. Je sais d'expérience que, s'il surgit plus tard, dans le cours de la narration, votre attention sera entièrement captée par lui et que vous serez incapable de vous concentrer sur ce que j'ai à vous raconter.



Je m'appelle Jubilé. Prenez le temps de digérer cette information.
Vous voyez, dit comme ça, ce n'est pas si terrible. Maintenant imaginez que je sois au beau milieu d'une longue histoire (telle que celle que je m'apprête justement à vous livrer) et que je lâche au détour d'une phrase : "Au fait, je m'appelle Jubilé." Vous ne sauriez pas comment réagir.



J'ai conscience que ce prénom évoque immédiatement le nom de scène d'une strip-teaseuse. Certain d'entre vous ont sans doute même tiré la conclusion hâtive que j'en étais une. Et pourtant non. Si vous me voyiez, vous pigeriez assez vite que je suis même à mille lieues de ce genre de fille (enfin, je crois). J'ai un petit carré noir, je porte des lunettes la moitié du temps, des lentilles le restant. J'ai seize ans, je chante dans une chorale et je participe aux compétitions de maths dans mon lycée. Je joue au hockey sur gazon, qui exige des compétences très différentes de la souplesse et de la sensualité essentielles au savoir-faire des danseuses de charme. »
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Pour ceux qui ne sont jamais tombés dans un ruisseau glacé, voilà comment les choses se déroulent :
1. On a froid. Si froid que le ministère de la Mesure et de la Régulation de la température, situé dans le cerveau, analyse les données et en conclut : « Nous ne pouvons pas gérer cette situation, nous n’avons pas les compétences requises. » Il installe un panneau En pause déjeuner sur sa porte d’entrée et passe le relais...
2. ... au ministère de la Douleur et de ses Effets secondaires, qui, suite au rapport incompréhensible du ministère de la Température, déclare : « Ce n’est pas de notre ressort. » Il se contente de presser des boutons au hasard, procurant des sensations étranges et désagréables à la victime, avant d’appeler...
3. ... le bureau de la Confusion et de la Panique, où il se trouve toujours quelqu’un pour bondir sur le téléphone. Cette administration là, au moins, est prête à prendre des mesures. Elle adore intervenir.
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Mon prénom n'est pas étranger à l'histoire qui, comme je l'ai dit, à commencé la veille de Noël, dans l'après-midi. Je passais une de ces journées qui vous donnent le sentiment d'être... verni. Les exams étaient terminés, et l'école ne reprendrait pas avant la nouvelle année. J'étais seule à la maison, et je m'y sentais bien. Je portais les vêtements que j'avait achetés avec mes économies - une jupe, des bottines et des collants noirs, ainsi qu'un tee-shirt rouge à paillettes. Je sirotais un lait de poule. Mes cadeaux étaient emballés. Bref, tout était prêt pour le grand évènement du jour : à six heures, je rejoindrais Noah - mon amoureux - chez ses parents, pour leur smörgåsbord (buffet suédois) annuel du 24 septembre.
Le smörgåsbord de la famille Price à joué un grand rôle dans notre histoire, à Noah et moi. C'est grâce à lui qu'on est sortis ensemble. Avant le smörgåsbord, Noah Price était une étoile... familière et brillante, mais que je contemplais de loin. J'avais beau le connaître depuis la fin du primaire, j'avais l'impression de le voir évoluer sur l'écran d'une télévision : en quelque sorte, c'était comme si je suivais son émission régulièrement. Bien entendu, Noah était un peu plus proche de moi que ça... mais, parfois, certaines personnes paraissent plus distantes et plus inaccessibles que les véritables stars. La proximité n'engendre pas toujours la familiarité.
Je l'avais toujours apprécié, mais je n'avais jamais pensé à lui comme à un garçon. Je me l'étais interdit. Il était mon aîné d'un an, mesurait trente centimètres de plus, avait de larges épaules, des yeux qui pétillent et les cheveux longs. Il avait tout pour lui - sportif, brillant, populaire - , bref, le genre de type qu'on imagine au bras d'un mannequin, d'une espionne ou d'une scientifique ayant un laboratoire à son nom.
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Merde. Carla penchait sur la gauche, et le pare- brise n'était plus qu'une surface blanche parsemée de goudron. Des pans de neige glacée tombaient à l'arrière de la voiture : on allait être enterrés ! J'ai réagi à cette découverte avec le langage raffiné qui me caractérise !
- Merde merde merde merde merde merde merde...
Débile débile débile débile débile débile....
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Tout a commencé la nuit de Noël.
Enfin, pour être plus précise, l'après-midi du 24 décembre. Mais avant de vous plonger au coeur de mon récit palpitant, je tiens à me débarrasser tout de suite d'un problème. Je sais d'expérience que, s'il surgit plus tard, dans le cours de la narration, votre attention sera entièrement captée par lui et que vous serez incapable de vous concentrer sur ce que j'ai à vous raconter.
Je m'appelle Jubilé.
Prenez le temps de digérer cette information.
Vous voyez, dit comme ça, ce n'est pas si terrible. Maintenant imaginez que je sois au beau milieu d'une longue histoire (telle que celle que je m'apprête justement à vous livrer) et que je lâche au détour d'une phrase : "Au fait, je m'appelle Jubilé." Vous ne sauriez pas comment réagir.
J'ai conscience que ce prénom évoque immédiatement le nom de scène d'une strip-teaseuse. Certain d'entre vous ont sans doute même tiré la conclusion hâtive que j'en étais une. Et pourtant non. Si vous me voyiez, vous pigeriez assez vite que je suis même à mille lieues de ce genre de fille (enfin, je crois). J'ai un petit carré noir, je porte des lunettes la moitié du temps, des lentilles le restant. J'ai seize ans, je chante dans une chorale et je participe aux compétitions de maths dans mon lycée. Je joue au hockey sur gazon, qui exige des compétences très différentes de la souplesse et de la sensualité essentielles au savoir-faire des danseuses de charme.
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Flocons d'amour | Bande-annonce VOSTFR | Netflix France (2019) Le film est basé sur le roman du même nom de 2018, écrit par Maureen Johnson, John Green et Lauren Myracle.
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