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Critique de florencem
Toujours dans l'optique de ne plus laisser trainer mes sagas en cours, je me suis attaquée au tome deux de Half Bad. le premier, très original dans sa narration, n'avait pas totalement su me convaincre en grande partie parce que j'avais adoré la série Netflix et que je n'y avais pas retrouvé la même intensité. Mais cette dernière ayant été annulée, j'étais quand même très curieuse de voir comment l'histoire allait se terminer. Et me voici donc avec Nuit Rouge.
J'avais un peu peur en commençant le roman. Nathan se retrouvait seul avec un seul objectif : sauver Annalise. La romance étant tout de même très fleur bleue, je n'avais pas envie de me retrouver avec un héros larmoyant faisant n'importe quoi pour secourir sa dulcinée. Fort heureusement cela n'a pas été le cas. L'auteur voit beaucoup plus loin en amorçant une guerre entre les sorciers blancs suprémacistes et les autres sorciers : noirs, métisses et les blancs plus modérés. de quoi continuer dans un univers assez violent et avec des enjeux bien plus importants.
Sally Green continue aussi de jouer sur la notion de bien et de mal. On le voit clairement avec les Blancs censés être des sorciers bons mais qui au final se conduisent de façon archaïque et ne considérant les autres que comme des êtres inférieurs qui doivent être tués. Une bonne mentalité, vraiment… Et à côté de cela les Noirs qui certes n'ont pas une morale des plus exemplaires mais qui ne désirent en fin de compte que vivre leurs vies. On ne parle même pas du racisme ambiant avec les métisses… Half Bad dépeint vraiment une société avec ses pires travers. Et pour le coup, voir une Alliance se former pour combattre cela était fort intéressant. Bien que ce regroupement donne plus l'impression d'une fourmi face à une montagne, on voit tout de même les prémices d'une autre société. Et si Nuit Rouge n'en offre que les débuts j'ai hâte de voir ce que cela pourrait donner.
Il y a aussi Nathan. Sorcier noir et blanc, bon et mauvais à la fois selon les critères de son monde. Mais est-ce que nous ne le sommes pas tous au final ? le fait de vouloir mettre des étiquettes sur tout nous force à entrer dans des boites. Et Nathan en perd ses repères au final. Il veut juste être lui. Son don est aussi un point intéressant du roman. Pouvant se transformer en animal, il est obligé de cohabiter avec une bête sauvage, qui elle n'a aucune notion de ce bien ou mal. Elle veut juste survivre. Et parfois, il faut basculer pour y parvenir. le cheminement de l'adolescent depuis le début de la saga est de ce fait un point clé qui donne à réfléchir.
Plusieurs intrigues se succèdent permettant de garder un certain intérêt, sans entrer dans du redondant. C'était plutôt bien trouvé et j'avoue que malgré quelques longueurs, l'ensemble est réussi. Je ne dirais pas que je l'ai préféré au premier tome, car ils sont au final très différents, mais ici, on sent que les choses prennent une tournure bien plus profonde qui mènera à un final probablement assez explosif.
La présence de nouveaux personnages, et le retour d'anciens donnent aussi bien plus d'intérêt à Nuit Rouge. On apprend par exemple à mieux cerner Marcus, Gabriel s'ouvre plus également même si parfois son côté martyr devenait étouffant. van est clairement une jolie découverte, sorcière noire à l'esprit ouvert et qui se révèle une alliée de poids. Annalise par contre… Autant dans la série, le personnage est ultra nuancé et mature, autant ici… Elle m'a gonflée. Et les événements qui conduisent à la fin étaient tellement prévisibles que j'ai levé les yeux au ciel. Une sainte nitouche qui voulait se donner des airs. Bref… Pas fan du personnage et cela depuis le début, ce qui est encore plus frustrant pour moi (cf la série Netflix encore).
La fin a son lot de surprises mais reste aussi très conventionnelle et sur certains éléments, comme dit plus haut, est trop prévisible. C'est dommage car le travail autour de certains personnages donne cette impression de facilité, il y a aussi des contradictions vis-à-vis de ce que Sally Green a pu décrire, mais le chaos général laisse espérer une suite et fin qui pourrait être pas mal du tout. Je ne m'attends pas à un happy ending mais j'espère au moins une certaine justice.
J'avais un peu peur en commençant le roman. Nathan se retrouvait seul avec un seul objectif : sauver Annalise. La romance étant tout de même très fleur bleue, je n'avais pas envie de me retrouver avec un héros larmoyant faisant n'importe quoi pour secourir sa dulcinée. Fort heureusement cela n'a pas été le cas. L'auteur voit beaucoup plus loin en amorçant une guerre entre les sorciers blancs suprémacistes et les autres sorciers : noirs, métisses et les blancs plus modérés. de quoi continuer dans un univers assez violent et avec des enjeux bien plus importants.
Sally Green continue aussi de jouer sur la notion de bien et de mal. On le voit clairement avec les Blancs censés être des sorciers bons mais qui au final se conduisent de façon archaïque et ne considérant les autres que comme des êtres inférieurs qui doivent être tués. Une bonne mentalité, vraiment… Et à côté de cela les Noirs qui certes n'ont pas une morale des plus exemplaires mais qui ne désirent en fin de compte que vivre leurs vies. On ne parle même pas du racisme ambiant avec les métisses… Half Bad dépeint vraiment une société avec ses pires travers. Et pour le coup, voir une Alliance se former pour combattre cela était fort intéressant. Bien que ce regroupement donne plus l'impression d'une fourmi face à une montagne, on voit tout de même les prémices d'une autre société. Et si Nuit Rouge n'en offre que les débuts j'ai hâte de voir ce que cela pourrait donner.
Il y a aussi Nathan. Sorcier noir et blanc, bon et mauvais à la fois selon les critères de son monde. Mais est-ce que nous ne le sommes pas tous au final ? le fait de vouloir mettre des étiquettes sur tout nous force à entrer dans des boites. Et Nathan en perd ses repères au final. Il veut juste être lui. Son don est aussi un point intéressant du roman. Pouvant se transformer en animal, il est obligé de cohabiter avec une bête sauvage, qui elle n'a aucune notion de ce bien ou mal. Elle veut juste survivre. Et parfois, il faut basculer pour y parvenir. le cheminement de l'adolescent depuis le début de la saga est de ce fait un point clé qui donne à réfléchir.
Plusieurs intrigues se succèdent permettant de garder un certain intérêt, sans entrer dans du redondant. C'était plutôt bien trouvé et j'avoue que malgré quelques longueurs, l'ensemble est réussi. Je ne dirais pas que je l'ai préféré au premier tome, car ils sont au final très différents, mais ici, on sent que les choses prennent une tournure bien plus profonde qui mènera à un final probablement assez explosif.
La présence de nouveaux personnages, et le retour d'anciens donnent aussi bien plus d'intérêt à Nuit Rouge. On apprend par exemple à mieux cerner Marcus, Gabriel s'ouvre plus également même si parfois son côté martyr devenait étouffant. van est clairement une jolie découverte, sorcière noire à l'esprit ouvert et qui se révèle une alliée de poids. Annalise par contre… Autant dans la série, le personnage est ultra nuancé et mature, autant ici… Elle m'a gonflée. Et les événements qui conduisent à la fin étaient tellement prévisibles que j'ai levé les yeux au ciel. Une sainte nitouche qui voulait se donner des airs. Bref… Pas fan du personnage et cela depuis le début, ce qui est encore plus frustrant pour moi (cf la série Netflix encore).
La fin a son lot de surprises mais reste aussi très conventionnelle et sur certains éléments, comme dit plus haut, est trop prévisible. C'est dommage car le travail autour de certains personnages donne cette impression de facilité, il y a aussi des contradictions vis-à-vis de ce que Sally Green a pu décrire, mais le chaos général laisse espérer une suite et fin qui pourrait être pas mal du tout. Je ne m'attends pas à un happy ending mais j'espère au moins une certaine justice.
