Après avoir découvert l'écriture de
John Green avec "
qui es-tu Alaska?", j'avais envie de découvrir
nos étoiles contraires. J'ai pourtant longtemps réprimé cette envie, sujet encore trop sensible pour moi.
J'ai finalement arraché d'un coup le sparadrap et j'ai commencé le livre que j'ai fini bien évidemment en larmes.
Après avoir vu partir plusieurs des miens à cause du cancer, ce livre fait écho à ma plus grande crainte. Celle qui est tapie au fond de mon cerveau et de mon coeur et qui s'insinue de manière insidieuse dans mes pensées.
La peur qu'un de mes gosses soit malade.
"La seule chose qui craint plus que de mourir d'un cancer à seize ans, c'est d'avoir un gosse qui meurt d'un cancer. "
John Green , je ne sais vraiment pas comment il fait, pour être toujours dans la justesse.
Justesse quand il se met en scène une adolescente atteinte d'un cancer et qui est condamnée. Justesse dans ses pensées, dans ses réactions.
Justesse quand il décrit les parents.
Justesse pour parler d'amour entre deux jeunes.
J'ai vraiment été touchée par les personnages des parents que ce soit d'Hazel mais aussi d'Augustus et par le personnage d'Isaac un autre ado malade.
J'ai ressenti beaucoup d'émotions. Parallèlement, les ado ont conservé leur sens de l'humour et j'ai souvent ri.
J'ai moins apprécié la rencontre avec l'auteur préféré d'Hazel. Même si la littérature est ce qui a rapproché Hazel et Augustus, j'ai trouvé que ç'était trop - dans le sens où l'auteur est un personnage exécrable (pas forcément crédible) et que ça fait encore une autre épreuve à surmonter - et en même temps pas vraiment nécessaire. La rencontre et l'amour entre Hazel et Augustus se suffisent.