AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Electre451


Probablement l'un des romans les plus personnels de Graham Greene, où il essaye de se défaire de cette étiquette d'"écrivain catholique" qu'il n'a jamais demandée et qui lui colle à la peau depuis "Le Fond du problème".

Que vaut-il mieux, entre souffrir et devenir indifférent à tout ? Peut-on vraiment guérir d'un mal qui nous a laissé profondément mutilé, physiquement ou moralement ? Comment se faire comprendre de gens qui croient déjà tout savoir de vous ? Et peut-on être malgré tout un héros quand on vit depuis si longtemps dans le péché ?

Evidemment, on retrouve les grands questionnements de Greene autour de la foi et de la morale, mais ici, bien souvent du point de vue de l'athée.
Greene s'identifie visiblement pas mal au "héros" de l'histoire (ce qui fait que le récit semble parfois un chouia autocentré - oh, comme c'est dur d'être célèbre et adulé par tous !). Il a par ailleurs vraiment passé plusieurs mois dans une léproserie aux côtés du docteur qui gérait l'établissement.

Il a sans doute écrit des romans plus subtils que celui-ci, où il a l'air d'avoir quelques comptes à régler avec tous ceux qui se permettent des analyses psycho-théologiques à deux balles sur ses écrits. Mais ça reste un très beau roman, et Graham Greene a une merveilleuse plume (bravo à la traductrice, Marcelle Sibon).
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}