Cinq générations étaient représentées dans ces albums. J'aurais tant voulu extraire de ces pages ces personnages figés dans leur pose, les ranimer, les toucher, sentir leur chaleur, les serrer dans mes bras, les respirer. Pourquoi ne me parlaient-ils pas ? N'avaient-ils rien à me dire ? Comment leur rendre le souffle ? (p. 105)
Je voyais mon école des devoirs comme une rampe d'escalier pour certains, comme un tremplin pour d'autres, comme une promesse pour tous. Je les aiderais à apprendre tout ens'épanouissant. Je leur redonnerais confiance en eux, les tirerais vers le haut pour qu'ils aient envie de persévérer, pour qu'ils se découvrent et puissent choisir leur voie en toute liberté (p. 167).
Pourquoi la poésie des gestes simples ne nous touche-t-elle pas plus souvent?
Pourquoi ne prêtons-nous pas attention à toutes ces petites choses anodines qui tissent la trame de notre vie quotidienne,à ces petits riens cent fois,mille fois répètés sans que nous réfléchissions à leur sens profond?