J'avais entendu parler de ce premier roman lorsqu'il est sorti en gros volume chez Albin Michel. Dernièrement, il est sorti en poche et de nouveaux échos positifs se sont faits entendre. Alors j'ai décidé de céder au bruit des sirènes qui m'appelle à trouver le livre dans une librairie pour l'acheter. Il m'a fallu faire plusieurs librairies pour en trouver une qui en avait fait un petit paquet sur sa table de nouveautés. Un libraire m'a expliqué qu'ils ne commandaient pas les livres de chez Milady, voilà la réponse.
Un petit livre, de courts chapitres, une grosse police de caractère ce qui annonce une lecture brève. C'est toujours pratique entre deux pavés.
Marie Griessinger a décidé d'utiliser une forme un peu particulière pour raconter une histoire fortement inspiré de sa vie. Elle pouvait faire soit un récit chronologique soit un récit kaléidoscopique. Sans étonnant, elle a choisi la deuxième solution. Ainsi les chapitres datés permettent au lecteur de savoir de quand on parle. On passe aussi de la rencontre de parents à la première chute du père puis à la naissance de la narratrice à une soirée entre amis dans la maison familiale. L'idée est de rentre la lecture plus dynamique. Les moments plus difficiles côtoient les moments de bonheur, la fureur le silence, l'immobilité le mouvement....
Les voyages dans le monde, les amis dans chaque ports, les bons moments, les éclats de rire, la bienveillance des uns envers les autres... tout ces bons sentiments perdurent dans toutes les pages jusqu'à la fin. Malgré la douleur et le tristesse qui lui déchire le coeur, il faut avancer en souriant à la vie.
L'homme face à la maladie n'est jamais bien. Il change et se renferme au monde. L'auteur veut donner un souffle d'espoir quand on se soutient. Mais je n'ai pas été touché par le récit qui m'a d'ailleurs un peu ennuyé. Je n'ai pas apprécié les changement passé/présent qui m'a un peu perdu car je ne savais pas où elle voulait m'emmener. Tous le monde à l'air tellement gentil et formidable, que se soit la famille, les amis ou le personnel médical. Cela me semble assez peu probable.
L'hôpital est pour moi, plus peuplé de docteur House sans les compétences que des gens ouverts et à l'écoute. Les espaces pour les personnes malades ont tendance à sentir la mort. L'image assez jolie du cadre me semble loin d'une réalité à moins que se soit les top hôpitaux privés. C'est une fiction certes, inspiré d'une réalité que je trouve trop enjolivé. Peut-être est-ce une façon pour l'auteure d'accepter la maladie de son père. J'ai trouvé cela trop gentil et un peu naïf.
Par chance, la lecture est assez courte. le livre va alors partir vers un nouveau propriétaire qui sera peut-être apprécié l'écriture et l'histoire. Un récit qui saura en bouleverser certaines et qui laisseront d'autres froides, comme moi.
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