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sur 113 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après la haine ( cf Auschwitz et après : T 1 - Aucun de nous ne reviendra de Charlotte Delbo ), l'amour.
Et pas n'importe quel amour.
Un immense amour filial pour ce père qui peu à peu sombre dans le néant d'une maladie au nom indicible.
Tous ces souvenirs des moments de bonheur, inoubliables et qui permettent de supporter les instants difficiles.
Magnifique roman, à l'écriture lumineuse, pas du tout dans le pathos.
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Ce roman est une véritable petite perle ... déjà rien que le titre .... je craque.
Une déclaration d'amour d'une fille à son père ... difficile d'assister impuissante au déclin de son père.
Marie nous raconte son histoire sans tomber dans le pathos. Elle reste dans le "juste" celui qui touche, qui fait couler quelques larmes.
Les chapitres, courts, s'enchaînent sur différents moments de sa vie, parfois même avant sa naissance, pendant ses souvenirs d'enfance mais surtout pendant l'accompagnement de son papa malade.
On en ressort un peu différent, avec l'envie de dire une fois de plus "Je t'aime" aux siens.
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Ce roman autobiographique -de seulement 121 pages- est un hymne à la vie dont le titre magnifique est plus qu'évocateur, et qui est tiré d'une citation de Jacques Prévert.
Empreint de pudeur, MARIE GRIESSINGER évoque la déchéance de son père atteint de la maladie à corps de Lewy, dégénérative et neurologique dont les principaux symptômes sont moteurs, avec une détérioration des facultés mentales et troubles du comportement.

Ce premier roman est ensoleillé par l'amour d'une femme pour son époux et d'une fille pour son père..

J'ai aimé les retours dans le passé où MARIE GRIESSINGER nous décrit sous une écriture pleine d'émotion l'homme qui était son père avant la maladie…………...et les jours heureux.
Elle revient également au présent pour nous faire partager la souffrance de cet homme.
Jean Michel sombre dans la nuit, il est devenu absent à tout.

MARIE GRIESSINGER ne s'engloutit pas dans le patho au contraire, elle nous exprime son impuissance face à la maladie qui aboutira à la perte implacable de ce père tant aimé.

Un magnifique roman que je vous conseille.
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en s'en allant est le premier roman de Marie Griessinger, et quel roman ! Ce récit concis, intense, poétique, puissant m'a totalement bouleversée et a déclenché chez moi un (presque) coup de coeur. Trop émouvant, trop triste, trop près de la réalité... Il m'a troublée et touchée en plein coeur.
Suite de mon avis sur mon blog www.leslecturesdelily.com ou en suivant ce lien http://www.leslecturesdelily.com/2017/04/on-reconnait-le-bonheur-au-bruit-quil.html#more
Bonne lecture !
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Le père de Marie Griessinger était atteint d'une de ces maladies terribles qui rendent la vieillesse si difficile, pour la personne qui vieillit, et pour ses proches. Elle dévoile dans ce livre les pensées par lesquelles elle est passée, et cela résonne terriblement en moi, car mon père est atteint de la même maladie. Il n'y a rien à ajouter, mais une phrase à retenir : « Il y a quelque chose que j'aimerais dire à tous les bienheureux, tous ceux qui ont la chance d'avoir un père vaillant, un père qui peut prononcer leur nom, se lever, marcher avec eux, j'aimerais leur dire : « Fermez ce livre, ce plaisir solitaire du livre, vous avez toute la vie pour être seuls face à un livre, et sortez, descendez dans la rue, videz les artères des immeubles, répandez-vous sur les chemins en une hémorragie de fils et de filles, suivez le bruit de votre coeur qui bat et courez le retrouver. »
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Un énorme coup de coeur sentimental pour ce roman... un récit qui m'a beaucoup touché émotionnellement... A lire...
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Un livre bouleversant que toutes les filles devraient lire :
- celles qui ont encore leur papa car on ne sait jamais à quel point il est important dans notre vie
- celles qui ne l'ont plus pour sa résonance particulière
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