Ce roman autobiographique -de seulement 121 pages- est un hymne à la vie dont le titre magnifique est plus qu'évocateur, et qui est tiré d'une citation de
Jacques Prévert.
Empreint de pudeur,
MARIE GRIESSINGER évoque la déchéance de son père atteint de la maladie à corps de Lewy, dégénérative et neurologique dont les principaux symptômes sont moteurs, avec une détérioration des facultés mentales et troubles du comportement.
Ce premier roman est ensoleillé par l'amour d'une femme pour son époux et d'une fille pour son père..
J'ai aimé les retours dans le passé où
MARIE GRIESSINGER nous décrit sous une écriture pleine d'émotion l'homme qui était son père avant la maladie…………...et les jours heureux.
Elle revient également au présent pour nous faire partager la souffrance de cet homme.
Jean Michel sombre dans la nuit, il est devenu absent à tout.
MARIE GRIESSINGER ne s'engloutit pas dans le patho au contraire, elle nous exprime son impuissance face à la maladie qui aboutira à la perte implacable de ce père tant aimé.
Un magnifique roman que je vous conseille.