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Critique de helolitla



Un trio de personnages émouvants. Leurs failles. Leur rencontre.

Jeanne est veuve, et se sent désemparée sans Pierre, qui était tout pour elle. Les jours s'enchaînent, fades, moroses, quand elle reçoit un courrier de la banque lui indiquant qu'elle est dans le rouge.

Pour réussir à payer les factures, Jeanne se dit qu'elle va louer une chambre de sa maison. Finalement, elle en louera deux, accueillant deux oisillons blessés par la vie, Iris et Théo. Iris, qui fuit un passé douloureux. Théo, qui vit dans la rue en attendant des jours meilleurs.

En vivant ensemble, ils vont se découvrir, s'écouter, se dévoiler, s'entraider.

***

J'aime beaucoup ce concept de colocation entre personnes de générations différentes. Cette ouverture à l'autre. Cette notion d'entraide. Et cette idée de famille de coeur, cette famille qu'on se crée quand on n'en a plus, ou lorsque celle qu'on a ne nous convient pas.

Deuil, vieillesse, précarité, alcoolisme, relations toxiques, de nombreux sujets difficiles sont abordés ici par Virginie Grimaldi - avec une grande délicatesse. Sans tomber dans le pathos.

Bien évidemment, c'est un roman feel-good, alors c'est l'optimisme et la vie qui gagnent. Si c'est parfois cousu de fil blanc et "facile" niveau scénario, s'il n'y a pas de grosse surprise, je me suis laissée porter par cette histoire que j'ai lu d'une traite ou presque. On aime ou pas les feel-good, mais ceux qui apprécient le genre seront tout à fait satisfaits par Il nous restera ça.

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