AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de emma34


Ce livre traite de la crise économique qui a frappé entre autre les USA vers 2008 et qui a conduit à des milliers de licenciements.
Notre héroïne, Samantha KOFER va se retrouver sur la liste des licenciés mais lorsqu'on est avocate issue d'une prestigieuse école de droit ce n'est pas un licenciement sec mais une demande de partir travailler pendant 1 an dans diverses associations juridiques à but non lucratif et sans recevoir de salaire, avec la possibilité au bout de cette année, de réintégrer le célèbre cabinet d'avocats. Après maintes recherches, elle est prise dans le centre juridique de la Montagne à BRADY dans les Appalaches, et celle qui ne voulait pas faire comme son père, fréquenter les cours de justice et intégrer pleinement le métier d'avocat pour défendre la veuve et l'orphelin va se retrouver prise dans une spirale dont elle ne pourra plus s'échapper quand bien-même son confort New-yorkais lui manquera. L'amour viendra atténuer les événements douloureux qu'elle vivra. Au travers de cette histoire, l'auteur nous fait vivre en ce 21ème siècle l'éternel combat du pot de terre contre le pot de fer, le mineur contre les dirigeants des mines et leurs hommes de main. La maladie du poumon noir contre les administratifs, avocats d'affaire bien au chaud dans leurs bureaux avec de confortables salaires et assurances maladie. Je me suis étonnée que scientifiquement la maladie du poumon noir des mineurs ne soit pas enrayée par la construction d'habitacles des tracteur, excavant le minerai, totalement hermétiques aux poussières très fines de charbon car dans les Appalaches, les exploitations minières sont à ciel ouvert. Leurs techniques me sont apparues un peu obsolètes sachant que les futures exploitations minières seront dans l'espace et qu'il serait bon de commencer à préparer des outils télécommandés par les hommes, à des prix corrects où les lourdes maladies présentées par les mineurs devraient fortement décroître en pourcentage, sachant que les ouvriers leurs opposant des procès en indemnisations pour de lourdes pathologies arrivent très peu à recouvrer les sommes d'argent, vu la durée des procès sur plusieurs années. Les lois de protection de la nature sont contournées sans aucun scrupule et le coût de la vie humaine est plus faible en indemnisation que de mettre en place les protections pour les nappes phréatiques, l'environnement, etc. La dépollution des anciennes mines à ciel ouvert pour les restituer à la nature ou à tout autre exploitation écologique est quasiment nulle. La sensation d'une région sinistrée est très perceptible et on en comprend le désarroi de ses habitants. Cela donne la sensation d'un pillage silencieux sans remord, ni regret avec l'inconscience d'un futur lourdement pollué. Peut-être l'auteur pourrait-il visiter le nord de la France ou l'Europe certains vieux sites miniers sont quand même en meilleur état que les leurs mais c'est une autre politique ou vue de l'esprit.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}