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Citations sur L'Ombre de Gray Mountain (23)

Les montagnes avaient été scalpées.
Plus de forêts, plus de sol.
Elles étaient réduites à des amas de roches et de cendres.
Leurs pointes avaient disparu .
On eût dit des moignons de doigts sur une main mutilée.

Elles étaient environnées par des crêtes intactes, parées d'orange et de jaune par l'automne, une merveille de la nature, s'il n'y avait eu ces plaies hideuses.
Samantha restait figée, muette, horrifiée par cette destruction...
... — ils détruisent tout dans les Appalaches.
c'est notre existence même qu'ils saccagent...
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Le rasage des montagnes, c'est de la mine à ciel ouvert gonflée aux stéroïdes.
... Quand une compagnie obtient un permis d'exploitation, elle attaque la montagne au sens propre, à l'artillerie lourde.
D'abord, elle coupe les arbres, une déforestation totale.
Puis, elle retire au bulldozer la terre, qui n'est pas très épaisse.
Et quand ils atteignent le rocher, ils le font sauter à l'explosif.
Les arbres , le sol arable et la roche sont alors jetés au bas des pentes — c'est ce qu'on appelle le comblement des vallées.
La végétation, la faune et les rivières sont ainsi détruites.
Et, c'est une deuxième catastrophe écologique.

...L'extraction à ciel ouvert est légale ..., mais les procédés employés sont totalement illégaux...
Les compagnies se contrefichent des terres et des gens parce qu'elles ont le pouvoir et l'argent.

...Une poignée d'hommes peut araser tout un sommet en quelques mois.
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- ... Quand vas-tu cesser de reluquer les filles ?
- Jamais. Je ne vois pas où est le mal.
- C'est une avance, non ? Un premier pas.
- Tu ne comprends rien aux hommes, Samantha. regarder est automatique, c'est sans conséquence. Tout le monde est un peu mateur.
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Que voulez-vous savoir , pour ça je n'ai pas de secrets. Elle en doutait fortement.
Les questions se bousculaient dans sa tête : qu'est-il arrivé à votre père ? A quel point êtes-vous séparé de votre femme ? Vous la voyez souvent ? ( P137)
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A midi, Samantha était affamée et vidée. Elle n'était pas fatiguée d'avoir lu et étudié pendant des heures d'épais contrats, d'avoir tenté d'impressionner ses supérieurs, d'avoir peur de ne pas être à la hauteur et de ne pas devenir associée. Elle avait vécu ces tourments pendant trois ans. Cette fois, c'était le choc émotionnel qui l'avait épuisée, celui de voir aux premières loges la souffrance humaine, des gens acculés, qui avaient désespérément besoin d'aide.
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Buddy avait été renvoyé de la Lonerock Coal le matin même. Le contremaître avait déclaré que Buddy n’était plus en état de travailler ; d’où son renvoi immédiat. Pas de cadeau d’adieu, pas d’indemnités de départ, pas la moindre récompense pour des années de bons et loyaux services, pas de parachute doré, juste un coup de pied au cul, avec la promesse que son dernier chèque serait posté.
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Elle n’était pas fatiguée d’avoir lu et étudié pendant des heures d’épais contrats, d’avoir tenté d’impressionner ses supérieurs, d’avoir peur de ne pas être à la hauteur et de ne pas devenir associée. Elle avait vécu ces tourments pendant trois ans. Cette fois, c’était le choc émotionnel qui l’avait épuisée, celui de voir aux premières loges la souffrance humaine, des gens acculés, qui avaient désespérément besoin d’aide.
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- Vous ne vous rendez pas compte que ça change tout.
- Avoir une vraie avocate qui se bat pour nous, vous n'imaginez pas ce que cela représente pour de pauvres gens comme nous.

(P420)
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Samantha, en attendant, observa les lieux. La disposition était simple : un étroit couloir scindait en son milieu l'espace qu'occupait autrefois le magasin. Tout ici paraissait vieux et patiné par les années. Les parois du couloir étaient blanchis à la chaux et ne montaient pas jusqu'au plafond. Au sol, il y avait une moquette élimée.
Le mobilier, du moins celui de la réception, était une collection hétéroclite de pièces de vide-grenier.
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Le comité c'est réuni et a décidé à l'unanimité de vous proposer le stage. J'ai rencontré l'autre prétendant cet après-midi , un jeune type très tendu, celui qui venait de votre cabinet. Il ne nous intéresse pas. J'ai eu l'impression qu'il passait nous voir en chemin , comme s'il comptait rouler encore , partir plus le plus loin possible de New York. Il ne nous a pas paru très fiable.(P89)


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