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Critique de PGilly


John Grisham a été avocat dix ans. Nombre de ses livres ont cours dans les tribunaux, tels L'idéaliste ou La sentence que j'ai lus.
Cette fois, nous avons droit à une visite fouillée des arcanes d'une cour d'assises, tenue de juger un ado de seize ans, coupable d'un homicide passible de la peine de mort, dans l'État raciste du Mississippi, comté de Clanton, déjà en scène dans une affaire précédente
Jake, quasiment commis d'office, est un avocat philanthrope, rompu aux subtilités de la procédure judiciaire pénale, abondamment détaillée au long de 760 pages, indigestes en fin de plaidoirie.
Mais Grisham est un excellent faiseur et connaisseur des moeurs locales, us, coutumes et potins du coffee shop, là où il faut être si l'on veut prendre le pouls d'une population blanche, conservatrice, légaliste et que sais-je encore. Une mention très bien à la paroisse Bon Berger, hôte et soutien d'une famille monoparentale en détresse.
Je suis devenu expert en droit US, sidéré une fois encore du poids de l'argent pour gagner un procès, dépassé par les astuces de prétoire destinées à déstabiliser ou à couler la partie adverse.
Là, j'ai tout donné; je laisse John G. à ses lecteurs habituels, relativement moins nombreux à lire le droit au pardon.


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