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Critique de umezzu


La quatrième de couverture est des plus laudatives et l'éditeur nous apprend que Sebastian Rudd, ce nouveau personnage d'avocat pénaliste, risque tout et « borderline », est appelé à revenir. L'action ne se situe pas dans l'habituel Sud américain de Grisham, mais une ville quelconque d'un million d'habitants des « States ».

Le récit ne démarre pas très bien. Ça sent le réchauffé... Sebastian Rudd sert de fil conducteur à une série de nouvelles, sur des thèmes rabâchés par Grisham : la vindicte populaire attisée par les média, qui n'ont que faire de la justice ou de la vérité ; l'avocat qui défend son client, même si celui-ci est une ordure ; la ségrégation raciale et l'avenir limité des jeunes issus de quartiers à problèmes ; les excès de la police américaine, qui selon l'auteur comprend plus de gros bras testostéronés qui gonflent les pectoraux que d'individus capables de réfléchir trente secondes... Rien de surprenant là dedans, on revisite l'univers de Grisham de prétoire en prétoire, en y ajoutant cette fois les cages de « free-fight », ce sport ultra violent, que Sebastian Rudd va montrer sous les félicitations de l'auteur à son jeune gars de six ans...

A ce stade du livre, Grisham atteint à peine la mention peut mieux faire (… et franchement l'auteur vaut bien mieux que ces versions raccourcies de ses livres précédents). Puis le récit se fait plus fluide, les différentes intrigues finissent par interagir l'une sur l'autre, Rudd malgré son bagout, son fidèle assistant garde du corps Partner, et ses précieux contacts dans la pègre, se retrouve dans la mouise, seul à combattre tous les adversaires, et là l'histoire commence à devenir bien plus intéressante.
Du coup, je dirais que la première moitié du livre est assez quelconque, avant un changement de densité du récit qui fait de la partie finale un bon thriller bien haletant.
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