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Critique de bdelhausse


La couverture montre Homer et Bart se servant honteusement dans le frigo, et surpris par Lisa et Marge. Comme toujours, cette scène n'es PAS issue du contenu du tome. Et comme la plupart du temps, le titre de ce tome 26, Confidentiel, n'a aucun rapport réel avec les deux histoires contenues dans la BD. Enfin, est-il besoin de signaler que Matt Groening n'a pas grand-chose à voir avec les récits et qu'il prête son nom à une équipe, au rang de laquelle on a John Costanza et Ty Templeton au dessin, respectivement pour la première et la seconde histoire.

Le premier récit (Les 2 correspondants) voit Lisa et Bart punis pour avoir anéanti le spectacle de l'école pendant la Semaine internationale. Ils vont devoir correspondre avec un "pen pal" dans un pays défavorisé. Si Lisa s'acquitte avec joie et enthousiasme de sa tâche, en déployant ses idées politiques, Bart incite, par l'exemple, son correspondant à foutre le chaos dans l'usine où il travaille pour un salaire de misère. Eh oui, dans ce pays, les enfants travaillent. S'ensuit une longue réflexion socio-économico-politique sur le développement, les inégalités, l'environnement, etc. à la mode des Simpson, bien sûr. le scénario est de Chuck Dixon, pas vraiment un inconnu, donc.

Le second récit, le Retour d'Aztekdecheval, est à l'image de ce calembour miteux. Quand on sait que le vieil Olmèque qui vit à l'intérieur d'un crâne géant offert par Mr. Burns à Homer s'appelle Hache-Thé-Kaka, on a compris qu'onne volait pas très haut. J'aurais franchement bien voulu connaître les termes employés en anglais (le scénario est de Ty Templeton, la traduction de Basile Béguerie). Tout le récit montre Bart et Lisa essayant de persuader l'Olmèque de rentrer chez lui, pendant qu'Homer se croit dans un rêve. Et quand il pense être dans un rêve, Homer se balade tout nu et prend des bains de bière, dans les cuves de la brasserie Duff... La cuve dans laquelle il se baigne devient "ambrée" et sera commercialisée comme telle. On comprend aisément que l'on se trouve dans une grande loufoquerie où il ne faut pas trop chercher de raison à quoi que ce soit. C'est superficiel et assez peu en phase avec la série animée (contrairement au premier récit, plus conforme à la série télé).
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