- Vous n’avez pas l’air en état de faire quoi que se soit, vous devriez vous reposer.
- Une bonne douche et un petit déjeuner, c’est tout ce qu’il me faut.
- Sans oublier seize heures de sommeil, trois mois de vacances, une transfusion de sang et une évaluation psychiatrique complète.
Qui sème le complot récolte la misère.
Tout navire vogue avec une aune égale de peur et de respect.
- Pas assez d'hommes pour résister. Pas assez de monde pour les distancer. Peut-on les frapper avec nos canons, Oakes ?
- Non, Cap'n. Seulement s'ils viennent bord à bord. Mais là, on sera morts !
- Une main farcie de belle ! Vous avez quelque chose pour contrer ma chance, les gars ?
- J’ai des deux, un trois, un fou… et une balle dans mon mousqueton.
Le ricanement incessant qui se répercute dans tous ces corridors suffirait à conduire n’importe qui à douter de l’existence même de la notion de santé mentale.
Ajoutez-y les hurlements et les sanglots, les murmures, les chuchotis, les incantations baveuses adressées à la paranoïa et à la vengeance, et vous conviendrez que ceci n’est pas un asile…
… c’est juste une maison de fous.
Et si un homme se retrouve gardien et directeur d’un tel endroit, cela fait-il de lui un sain d’esprit, ou le roi des fous ?
De fait, c’est à se demander si la folie n’est pas infectieuse, d’une certaine façon. Une contagion par la simple vertu de son omniprésente influence… Tellement plus intense et piquante que le voile d’ennui qui pèse sur la soi-disant normalité.
Si c’est le cas, j’ai très certainement été contaminé, depuis le temps. Car les rires et les hululements, les gloussements étranglés sont les voix avec lesquelles je vis, ici à Arkham, dans ma maison de fous…
Ils sont devenus mon monde et se répercutent dans les corridors de mon esprit. Et leur écho s’y fait de plus en plus fort…
Comme s’il cherchait à en sortir…
[Jérémiah Arkham]
Plutôt les ruses du serpent que les intrigues d’une femme.
La fierté arrive avant la damnation.
Il s'appelle Bane.
Il est prisonnier.
Il est enfermé sans espoir de sortir.
Il a été jeté dans un trou et oublié.
Il est chez lui.
Les lions absents, les chacals dansent.