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Citations sur Marley et moi : Mon histoire d'amour avec le pire chi.. (31)

Les enfants étaient des indicateurs temporels impossibles à ignorer. Ils marquaient l'écoulement inexorable de l’existence et leur présence donnait un sens à ce qui aurait été autrement une infinité de minutes, d'heures, de jours, d'années.
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Etait-il possible qu'un chien -en particulier un chien aussi déluré que le nôtre - pût montrer aux hommes les choses qui comptaient vraiment dans la vie ? Je crois que oui. Loyauté. Courage. Dévotion. Simplicité. Joie. Et les choses qui ne comptaient pas, aussi. Un chien n'avait pas besoin de belles voitures, de grandes maisons ou de vêtements griffés. Les symboles de prestige ne signifiaient rien pour lui. Un simple bâton lui suffisait. Un chien jugeait les autres non pas en fonction de leur couleur, de leurs croyances ou de leur statut social, mais simplement en fonction de ce qu'ils étaient vraiment. Un chien se moquait de savoir si vous étiez pauvre ou riche, cultivé ou illettré, intelligent ou borné. Donnez-lui votre coeur et il vous donnera le sien. C'est aussi simple que cela et pourtant, nous, humains, si sages et si sophistiqués, avons toujours eu du mal à comprendre ce qui est vraiment important.
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"Non" était devenu notre mot favori. Nous utilisions les ordres de base - assis, couché, pas bouger - avec un succès très relatif. Marley était jeune et fougueux. Il avait la capacité de concentration d'une algue et la volatilité de la nitroglycérine. Il était si excité que la moindre diversion entraînait chez lui une réaction à la fois imprévisible et hors de toutes proportions. Nous comprimes seulement beaucoup plus tard que notre chien présentait tous les signes que l'on retrouvait chez des milliers de jeunes enfants scolarisés. Notre chiot souffrait de ce qu'on appelle en termes médicaux un désordre hyperactif avec déficit de l'attention.
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Nous étions amoureux de cette musique pour ce qu'elle était, mais aussi pour ce qu'elle représentait - un moment de notre existence où nous avions cessé d'être deux pour n'être plus qu'un.
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Dans l'obscurité solitaire, je pouvais presque sentir la finitude de la vie et, au-delà, sa préciosité. Nous la tenions pour acquise, mais elle était fragile, précaire, incertaine, capable de se briser à tout instant sans prévenir. Et je me rappelai ce qui devait être évident mais qui ne l'était pas - que chaque jour, chaque heure, chaque minute était digne d'être chéri.
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Parce que nos besoins sont nos petits rêves au quotidien. Ce sont nos petites chose à faire, qui nous projettent à demain,a après-demain, à notre futur. Ces petits rien qu'on achètera la semaine prochaine et qui nous permettront de penser que la semaine prochaine, on sera encore vivant.
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Ce jour-là, je compris qu'en Amérique l'accouchement sans douleur était un luxe et non une nécessité. Pour ceux qui pouvaient se le permettre et avaient une bonne assurance maladie - comme nous - l'hôpital proposait une péridurale, qui permettait d'anesthésier la zone lombaire par injection de corticoïde directement dans le système nerveux. Après quatre heures de travail, un anesthésiste intervint. Il introduisit une fine aiguille dans la colonne vertébrale de Jenny et lui posa un cathéter, de façon à diffuser le produit anesthésiant le temps nécessaire. En quelques minutes, Jenny fut soulagée de la douleur et se détendit. Les femmes mexicaines des chambres voisines n'eurent pas cette chance. Elles accouchaient à l'ancienne, et leurs cris continuaient par moments de déchirer l'air.
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En dépit de toutes les déceptions et les insatisfactions, Marley nous avait fait un cadeau qui n'avait pas de prix. Il nous avait appris ce qu'était l'amour inconditionnel. Comment le donner, comment le recevoir. Une fois que l'on avait compris cela, toutes les autres pièces du puzzle se mettaient d'elles-mêmes en place.
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Nous avions introduit dans notre foyer un être vivant, pas un simple objet de décoration à placer dans un coin. Pour le meilleur et pour le pire, il était notre chien. Il faisait partie de la famille et, malgré toutes ses tares, il nous avait mille fois rendu notre affection. Une telle dévotion n'avait pas de prix.
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Les amoureux des animaux étaient une espèce humaine particulière, généreux d'esprit, pleins d'empathie, peut-être un peu enclins au sentimentalisme et avec un coeur grand comme un ciel sans nuages.
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