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Critique de LivresdAvril
Une relecture. Je ne me souvenais plus de la manière dont Jean-Claude Grumberg achevait sa pièce, et pour cause.
Plusieurs éléments sont étonnants dans cette réécriture du "Petit Chaperon rouge".
Tout d'abord, le vrai tour de force, c'est d'en avoir fait une transposition pendant la Seconde Guerre mondiale, avec un petit chaperon clairement juif face à un loup caporal nazi. Cela fonctionne très bien et c'est tout à fait glaçant. le petit chaperon fait preuve de caractère et les tiques verbaux du loup (très à cheval sur les lois) apportent un peu de légèreté bienvenue dans ce contexte.
En revanche, Jean-Claude Grumberg ajoute sur la fin un côté méta qui fait sortir littéralement de la pièce. Je trouve que c'est un peu dommage et que cela nuit à l'intensité du texte. Même si cela rejoint l'avant propos de l'auteur qui écrit : "Connaître l'histoire, les histoires, la vraie Histoire, à quoi cela sert-il ? Sinon à alerter les chaperons d'aujourd'hui, à avertir les enfants que la liberté de traverser le bois pour porter à sa mère-grand un pot de beurre et une galette n'est jamais définitivement acquise..."
Une lecture pour le moins intéressante, qui résonne avec celle de "La plus précieuse des marchandises" du même auteur.
Plusieurs éléments sont étonnants dans cette réécriture du "Petit Chaperon rouge".
Tout d'abord, le vrai tour de force, c'est d'en avoir fait une transposition pendant la Seconde Guerre mondiale, avec un petit chaperon clairement juif face à un loup caporal nazi. Cela fonctionne très bien et c'est tout à fait glaçant. le petit chaperon fait preuve de caractère et les tiques verbaux du loup (très à cheval sur les lois) apportent un peu de légèreté bienvenue dans ce contexte.
En revanche, Jean-Claude Grumberg ajoute sur la fin un côté méta qui fait sortir littéralement de la pièce. Je trouve que c'est un peu dommage et que cela nuit à l'intensité du texte. Même si cela rejoint l'avant propos de l'auteur qui écrit : "Connaître l'histoire, les histoires, la vraie Histoire, à quoi cela sert-il ? Sinon à alerter les chaperons d'aujourd'hui, à avertir les enfants que la liberté de traverser le bois pour porter à sa mère-grand un pot de beurre et une galette n'est jamais définitivement acquise..."
Une lecture pour le moins intéressante, qui résonne avec celle de "La plus précieuse des marchandises" du même auteur.
