Un court roman comme je les aime !
Les blessures physiques, morales et esthétiques de la guerre, la guerre elle-même, l'amitié forte qui réunit ces rescapés, la vodka bien entendu qui étanche difficilement
la soif - il en faut des quantités et enfin le salut par le dessin.
Le protagoniste principal est attachant, fortement défiguré par une grenade lors de la guerre de Tchétchénie, il permet à sa voisine de l'utiliser pour se faire obéir de son enfant. Son don du dessin a été découvert par son directeur d'école qui lui apprendra à "voir" ce qui l'entoure
C'est le dessin qui lui donnera un but alors que tout aurait pu être ravagé par son handicap.
C'est le dessin qui lui permettra de vivre.
J'ai beaucoup aimé !
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