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Critique de AlbertYakou
On sait que la FI est en crise depuis les nombreux départs qui l'ont affectée en 2019, dont celui emblématique de Charlotte Girard, l'une de ses égéries.
Thomas Guénolé raconte d'abord sa propre histoire et montre que certains dirigeants de la FI utilise des méthodes peu recommandables pour se débarrasser d'un opposant interne. C'est instructif et se lit comme un roman, même si la reconstruction de dialogues, forcément oubliés dans le détail, donne une tonalité peu intellectuelle, un peu à l'américaine. On passera sur cet aspect du récit.
On découvre donc, sans surprise, qu'il n'y a pas plus de démocratie à la FI que chez les LR, LREM ou le FN. Est-ce pire ? Je ne le crois pas, hélas. Mais de la part d'un parti qui prétend reconstruire la démocratie abîmée de notre pays, c'est évidemment une tare impardonnable.
Mélenchon a eu le grand mérite de reconstruire une vraie gauche, avec un vrai programme de gauche, en quittant un PS entièrement gagné aux idées ultralibérales de Bruxelles. On lui doit au moins ça et il faut savoir le reconnaître. Des millions d'hommes et de femmes de gauche, orphelins d'un parti à gauche, en ont retrouvé un à cette occasion.
La question qui se pose à présent, et en particulier depuis l'affaire tristement célèbre de la perquisition, est de savoir si après avoir été un peu le sauveur de la gauche de 2012 à 2018, Mélenchon n'en est pas devenu le problème.
L'avenir nous le dira.
Thomas Guénolé raconte d'abord sa propre histoire et montre que certains dirigeants de la FI utilise des méthodes peu recommandables pour se débarrasser d'un opposant interne. C'est instructif et se lit comme un roman, même si la reconstruction de dialogues, forcément oubliés dans le détail, donne une tonalité peu intellectuelle, un peu à l'américaine. On passera sur cet aspect du récit.
On découvre donc, sans surprise, qu'il n'y a pas plus de démocratie à la FI que chez les LR, LREM ou le FN. Est-ce pire ? Je ne le crois pas, hélas. Mais de la part d'un parti qui prétend reconstruire la démocratie abîmée de notre pays, c'est évidemment une tare impardonnable.
Mélenchon a eu le grand mérite de reconstruire une vraie gauche, avec un vrai programme de gauche, en quittant un PS entièrement gagné aux idées ultralibérales de Bruxelles. On lui doit au moins ça et il faut savoir le reconnaître. Des millions d'hommes et de femmes de gauche, orphelins d'un parti à gauche, en ont retrouvé un à cette occasion.
La question qui se pose à présent, et en particulier depuis l'affaire tristement célèbre de la perquisition, est de savoir si après avoir été un peu le sauveur de la gauche de 2012 à 2018, Mélenchon n'en est pas devenu le problème.
L'avenir nous le dira.
