Tout est beau, intelligent, vivifiant, dans ce petit livre qui recueille plusieurs textes d'
Armel Guerne, si peu connu dans son propre pays que c'en est triste et douloureux. La préface, tout d'abord, de Sylvia Massias, à laquelle nous devons la découverte, et le travail énorme que représentent la publication des lettres de
Vincent La Soudière (1), même si cette préface à quelque peu tendance à n'envisager l'écriture d'
Armel Guerne que specie aeternitatis. Les textes eux-mêmes d'
Armel Guerne bien sûr, poète et grand traducteur, mais surtout, inlassable contempteur d'une époque devenue folle, voix unique, singulière, lyrique retrouvant les grands accents de deux des écrivains les plus admirés (avec
Cioran, cf. p. 209),
Léon Bloy et
Georges Bernanos (2), qui, nous dit Sylvia Massias, «fut pour lui un ami, mais aussi un maître et un guide spirituel».
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