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Critique de Alfaric


Dans ce tome 4 intitulé "Ludi Romani" le grand final tant attendu prend une forme inattendue : à Rome Aelio ne parvient pas aux ludi romani malgré la bonne fortune et les efforts de son mentor Dioclès, et Victor n'y parvient pas non plus malgré la mauvaise fortune et les manigances de son imprésario Numa... C'est donc au cours dans l'amphithéâtre flavien qu'ils régleront leurs comptes entre bêtes sauvages et gladiateurs ! Mais comme le dit le diction chinois, si tu recherches la vengeance prépares-toi à creuser deux tombes : le mot fin laisse aux lecteurs un goût amer, léger et éphémère, dans la bouche, et un autre plus amer encore et persistant, dans l'âme...
On nous dit « fin », mais est-ce vraiment la fin ? Quid d'Aelio et de ses sentiments nouveaux partagées entre deux amoureuses des courses et des chevaux, quid de la réconciliation entre le gaulois Catiurix et son père Lacanio, quid ce cette aurige orientale qui doit se travestir pour exister en tant que femme dans un monde d'hommes, quid des manipulations de Commode qui veut faire d'Aelio son nouveau jouet ? Les auteurs en auraient-ils gardé sous le coude pour un 2e cycle ???

Merci à Ridley Scott qui avec son "Gladiator" a ressuscité le peplum, et surtout merci aux auteurs qui ici marchent dans ses pas avec brio : messieurs les éditeurs, s'il vous plaît faites revenir les artistes espagnols dans le giron de la BD européenne, car leur talent est immense et ne demande qu'à servir d'autres causes que celle des super-slips yankees...
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