Travailler sur soi c’est transformer notre système particulier récepteur et émetteur, afin de nous relier aux différents niveaux de l’Etre, à d’autres fréquences de la Vie, et de ne plus nous cantonner dans l’étroite bande de vibrations sensorielles qui nous sont familières, et qui de toute évidence, ne nous suffisent plus.
L’Art est de rendre visible l'invisible que nous portons.
Il est un temps pour semer, un temps pour récolter, et la récolte n’est jamais assurée.
Le passé et le futur communient dans un présent qui chante aux étoiles.
Même si pour toi les richesses du monde se sont épuisées, Ne pleure pas, ce n’est rien. Et si tu as conquis la possession du monde, Ne te réjouis pas ; ce n’est rien. Tout passe, le plaisir comme la peine ; Ni l’un, ni l’autre ne sont rien.
Lorsqu’un malheur ébranle la personnalité humaine dans sa sécurité. Alors cette coupure produite par une impossible relation verbale, cet entracte inattendu de la parole… fait que soudainement je débouche à l’improviste sur un aspect très peu connu de moi-même… une connivence surgit entre les regards échangés, un sourire réciproque s’ébauche, les mains se tendent dans un geste d’amical accueil, et une communication non verbale s’établit, chaude et dense, à travers une zone inextricablement intermédiaire entre le cœur et l’intelligence.
Lorsqu’on voyage dans un pays étranger dont on ignore la langue, souvent les contacts verbaux s’avèrent difficiles, impossibles parfois. Nous avons une telle habitude de vivre au niveau des mots, que sans eux nous nous sentons perdus. Alors les contacts humains s’établissent à travers une attention aigüe qui est, en quelque sorte, une autre dimension de la sensibilité et qui ne nous est pas familière.
Le plus grand bien lui-même est petit, Car toute notre vie n’est qu’un rêve, Et les rêves sont des rêves et rien de plus.
« Sentir moins, penser plus » : voici le résultat de l’éducation, des études. Nous parcourons notre existence à la surface des événements. Nous confondons le reflet dans le miroir avec la chose elle-même, et notre vie s’écoule, fade, médiocre, décolorée, déshumanisée.
Ce n’est pas sagesse que d’être seulement sage, Et de fermer les yeux sur la vision intérieure. Mais c’est sagesse que de croire en son cœur.