Il y a un paradoxe dans ce roman qui retrace la fuite d'un des grands criminels nazis, le Dr Joseph Mengele : on s'attache aux détails de sa vie en Amérique Latine, aux liens qu'il maintenait ou pas avec d'autres anciens nazis émigrés comme lui, à la vaine traque de différents chasseurs de nazis, etc. et, au fil du récit (finalement assez banal), il me semble que, petit à petit, on perd de vue l'essentiel, à savoir l'horreur de ce que cet homme a fait, au nom de l'idéologie mortifère qu'il avait décidé de servir. Je me demande si ce projet de faire de Mengele le personnage d'une sorte de fiction était une bonne idée.
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