Les patrons de la pègre connaissent souvent une fin tragique. C'est le cas de Lars, à la tête de plusieurs clubs de prostitutions de Copenhague. Il est assassiné un nuit par des rivaux. Il laisse une femme qui ne le connaissait pas vraiment et un bébé. L'avocat de Lars conseille à sa veuve de renoncer aux affaires et de tout vendre. C'est ce qu'elle s'apprête à faire quand elle rencontre un homme qui se présente comme étant un ami de son mari. Il dit avoir fait la promesse de la protéger et de l'aider à reprendre les clubs.
J'ai découvert
Jérémie Guez, il y a une dizaine d'années avec
Paris la nuit et
Balancé dans les cordes deux romans noirs, courts et percutants.
Les âmes sous les néons est dans la même veine. L'écriture ultra serrée presque minimaliste donne un récit nerveux et violent. On retrouve des thèmes communs aux précédents livres : les codes de la rue, la boxe, le sens de l'honneur et de la loyauté. Et c'est un livre assez bluffant car plutôt immersif, malgré le style très sec et l'absence de descriptions.
Avec
Les âmes sous les néons,
Jérémie Guez nous entraîne une fois de plus dans la noirceur urbaine ; dans l'angle mort de la société où la violence est la norme et les combats quotidiens.
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https://diasporagalactique.w.. Commenter  J’apprécie         20