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Citations sur La guerre d'Alan, tome 3 (19)

À l’époque, il (le séquoia General Sherman) approchait des quatre-vingts mètres de haut. Il a dû continuer à grandir, puisqu’il vit toujours.
Il faisait une dizaine de mètres de diamètre et vingt-cinq de circonférence. On lui donnait cinq mille ans. Entre temps, il paraît qu’on lui en a enlevé la moitié. Tant mieux pour lui.
(page 70)
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Richard Strauss, par exemple, a été mis à l’index par les Américains pendant quelque temps après la guerre. Gerhart (Muench) l’avait croisé dans les années trente et disait de lui :
« Cet homme ne connaissait que la musique, il aurait mieux fait de fermer sa grande gueule quand il s’agissait de politique. Il n’y comprenait rien. »
(page 28)
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Vera n’était pas belle non plus. Mais je l’ai trouvée belle, comme j’ai trouvé d’autres femmes belles dans ma vie, ma grand-mère Cope, Martha et quelques autres qui, je le savais, n’étaient pas belles. Vera avait une beauté qui m’attirait et qui venait certainement de l’âme, quelle que soit la façon dont on définit ce mot.
C’est une chose beaucoup plus profonde que le caractère ou le sang, chez une personne. Et ça la rend belle. Il y a des gens qui sont jolis et qui pourtant, ont une beauté qui ne vous frappe pas, ou d’une façon très superficielle.
(page 77)
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On ne peut pas imaginer l’effet produit par ces forêts de séquoias qui poussent sur les côtes de Californie, tant qu’on ne les a pas vus. Les photos ne disent rien. Ce sont des arbres vraiment géants. On est sur une autre planète.
(page 54)
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Au bout de dix-huit mois, j’en suis arrivé à la conclusion que je n’avais pas vécu ma propre vie. Je n’avais pas vécu la vie de la personne que je suis. J’avais vécu la vie de la personne qu’on voulait que je sois, c’est différent.
Et cette personne-là n’a jamais existé.
(page 99)
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(Le chapelain Eliott) : J’ai assisté à la libération d’un camp de concentration près de Munich, il y a quelques mois. J’étais parmi les premiers soldats à arriver là.
À l’extérieur du camp, près de l’entrée, il y avait un cheval mort, visiblement depuis des jours. Il était tout gonflé, le ventre énorme et les pattes en l’air. Quand on a ouvert les portes, quelques prisonniers affamés qui pouvaient courir se sont rués sur ce cheval et ont commencé à le manger à pleines dents.
(page 14)
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Et c’est comme ça qu’après m’être bâti un embryon de conscience tout seul dans ma camionnette, en retrouvant Gerhart, à l’âge de cinquante-cinq ans, je suis né.
(page 104)
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Je me suis rendu compte que ce que je voulais, c’était l’Europe. Je n’aimais plus l’Amérique.
Je n’aimais plus la vie de l’Amérique. J’aimais le pays, la terre, les gens, mais je n’aimais plus la mentalité.
Elle a beaucoup de bon, pourtant, la mentalité américaine, mais il lui manque le fond de l’existence. Et c’est pour ça que, sous certains aspects, l’Amérique va si mal.
La plupart des Américains vivent sur la surface de l’existence, moi, je voulais vivre sur le fond.
(page 59)
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La seconde partie de la lettre changeait de ton. Gerhart disait carrément : « Alan, tu fais une erreur. » Il essayait de me dissuader de suivre la voie que j’avais choisie, parce qu’il était très anti-chrétien. Il n’était pas contre Jésus, seulement, il ne pensait pas que Jésus était le fils de Dieu. Et de toute manière, selon lui, ce n’était pas comme ça qu’il fallait comprendre et pratiquer la religion.
(page 58)
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Je leur apportais ce que je pouvais, moi l’Américain qui avait tout, mais je dois dire que c’était plutôt eux qui me gâtaient.
Madame Rossbauer avait de la famille à la campagne autour de Regensburg, elle allait chez ces gens et revenait avec des choses à manger.
Elle faisait des conserves, des liqueurs de fraise et de framboise.
Elle avait un truc, qu’elle n’a pas voulu me dire, pour conserver les œufs pendant des mois et des mois.
Je ne suis jamais descendu dans sa cave, mais elle sortait des merveilles de là-dedans.
(page 11)
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