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Critique de Mermed


Ilarie VORONCA


Un poète demandait,
nous n'avions pas entendu,
les avions nous seulement ouverts
ces livres de poèmes qu‘il nous adressait ?
En faisant notre choix de quelques livres de poésie,
passe-temps bien agréable entre le tennis,
Le golf
et les gens de lettres,
nous n'avions pas vu l'homme,
celui là, oui,
lui,
qui n'avait pour tout vêtement
que la lumière et la pluie,
nous passions à côté de lui,
en lui accordant moins de regard qu'à l'arbre
du bord de ce chemin
des collines des Karpathes,
dans le feu de l'arc en ciel des mots
du poète qui voulait
seulement
être des nôtres,
et dont par hasard, un jour de novembre,
nous avons retrouvé les mots inachevés
dans une malle
abandonnée dans un grenier.



Alors surgira à nouveau le poète oublié, sur l'île fantôme de Patmos où nous l'écouterons dire la justice de l'avenir, en buvant le vin des poètes à s'en désespérer.


Les poèmes dont les mots se mêlent aux miens: la Poésie commune, Contre-solitude, Permis de Séjour, Ulysse dans la Ville (traduction de Roger Vailland), Amitié du Poète.


effleurements livresques, épanchements maltés http://holophernes.over-blog.com © Mermed

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