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Critique de Symphonie
Elle est partie ! Clarisse a tout quitté. Ses études, ses parents, son appartement, elle s'en fiche comme de l'an quarante. C'est dans la rue qu'elle a choisi de poser sa vie, s'interdisant de rentrer chez elle malgré le danger et la peur de se voir voler son sac à dos renfermant son précieux duvet et son passeport.
Entre sa mère Edwige une femme sans affect, plus soucieuse de son apparence et un père maladroit qui s'abrutit de travail dans une banque, Clarisse n'existe pas ou plutôt, n'existe plus.
Que s'est-il passé ? Pourquoi un tel choix de préférer la rue, d'y dormir alors qu'un lit douillet l'attend dans l'appartement que ses parents lui ont octroyé comme pour se débarrasser de sa présence ?
Tout au long de son errance, Clarisse se raconte. Elle revoit son enfance, une enfance heureuse, bercée par l'amour et les élans du coeur de sa mère, choyée dans une famille aisée qui respirait le luxe, l'aisance et le bonheur. Et puis l'abandon, le détachement, le désamour, les mots tendresses que l'on ne dit plus, figés dans une bouche engourdie et muette, des mots d'amour oubliés, envolés avec le temps, avec les ans qui passent et laissent Clarisse grandir dans l'indifférence totale, le sentiment ne plus exister, de n'être plus qu'une orpheline. Et soudainement, le réveil du coeur d'une mère et d'un père à la recherche d'une Clarisse, oubliée, abandonnée, dont ils ne se souciaient plus. Etat d'urgence ! Peur panique ! Vite, retrouver leur fille le plus rapidement possible, la serrer dans leurs bras, faire renaître les sentiments enterrés, placardés, pour une Clarisse, fatiguée, usée, épuisée dont la vie ne tient plus qu'à un fil...
Avec des mots simples et tout en retenu ce roman de Catherine Guillebaud touche le coeur de toutes les mamans. Un récit très fort sur les relations entre une mère et sa fille quand les mots et les gestes d'amour ne sont plus et pourtant tellement nécessaires pour le bien être de nos enfants...
Entre sa mère Edwige une femme sans affect, plus soucieuse de son apparence et un père maladroit qui s'abrutit de travail dans une banque, Clarisse n'existe pas ou plutôt, n'existe plus.
Que s'est-il passé ? Pourquoi un tel choix de préférer la rue, d'y dormir alors qu'un lit douillet l'attend dans l'appartement que ses parents lui ont octroyé comme pour se débarrasser de sa présence ?
Tout au long de son errance, Clarisse se raconte. Elle revoit son enfance, une enfance heureuse, bercée par l'amour et les élans du coeur de sa mère, choyée dans une famille aisée qui respirait le luxe, l'aisance et le bonheur. Et puis l'abandon, le détachement, le désamour, les mots tendresses que l'on ne dit plus, figés dans une bouche engourdie et muette, des mots d'amour oubliés, envolés avec le temps, avec les ans qui passent et laissent Clarisse grandir dans l'indifférence totale, le sentiment ne plus exister, de n'être plus qu'une orpheline. Et soudainement, le réveil du coeur d'une mère et d'un père à la recherche d'une Clarisse, oubliée, abandonnée, dont ils ne se souciaient plus. Etat d'urgence ! Peur panique ! Vite, retrouver leur fille le plus rapidement possible, la serrer dans leurs bras, faire renaître les sentiments enterrés, placardés, pour une Clarisse, fatiguée, usée, épuisée dont la vie ne tient plus qu'à un fil...
Avec des mots simples et tout en retenu ce roman de Catherine Guillebaud touche le coeur de toutes les mamans. Un récit très fort sur les relations entre une mère et sa fille quand les mots et les gestes d'amour ne sont plus et pourtant tellement nécessaires pour le bien être de nos enfants...
