Citations sur Urbex Sed Lex (23)
Vous viviez tranquillement dans vos quotidiens étriqués, avec vos rêves formatés, vos petites envies, sans véritablement connaître la peur, la vraie, celle qui peut faire vomir, mais aussi celle qui rend vivant ! Et d’un seul coup… Boum !!! Vous vous retrouvez projetés dans un univers et dans un combat qui n’est pas le vôtre.
"Un jour sur Mercure dure 1408 heures... exactement comme un lundi sur Terre." ( p. 26)
Les urbexers ressentaient une peur indicible, un état de frayeur qu’ils pensaient ne jamais pouvoir atteindre. Ils se retrouvaient projetés dans un film d’horreur ou un escape game grandeur nature, mais en infiniment plus effrayant. L’environnement leur sautait au visage à chaque détour de couloir, de cloison, de cage d’escalier…
Cours.
OK. Reprends les bases.
Le souffle, point crucial…essaie de le réguler.
Concentre-toi et souviens-toi de cette phrase apprise par coeur, à tes débuts au footing : « Lors d’un effort, l’organisme détecte une demande en oxygène pour évacuer le CO2 et alimenter les muscles, il s’ensuit une augmentation du rythme cardiaque pour les nourrir en sang et bla-bla-bla… » Tu sens ton cœur s’emballait ? Oui ? Parfait, tu commences à trouver la bonne allure.
Accélère un peu maintenant, mais sans trop forcer, contrôle toujours ta respiration , pas le moment d’avoir un point de côté. Tu perçois l’air plus vif fouetter ton visage en sueur ?
Tes épaules, ne les contracte pas inutilement, tu vas te fatiguer et te crisper, laisse tes avant-bras légèrement fléchis. Voilà, maintenant accélère encore un peu la cadence, l’amplitude de tes foulées. Heureusement que tu portes tes chaussures de running et pas celles de randonnée, pas vrai ?
A l’extérieur, la masse compacte de la végétation ne laissait filtrer quasiment aucune lumière, mis à part quelques trouées où la lueur spectrale de la lune peignait d’argent les murs recouverts de graffitis. Au fil de décennies d’abandon, les buissons plantés lors de la création du site terminaient leur mutation en arbres robustes et touffus. Pas un bruit n’émanait de cette forêt comme pétrifiée.
Cours.
OK. Reprends les bases.
Le souffle, point crucial...essaie de le réguler.
Concentre-toi et souviens-toi de cette phrase apprise par coeur, à tes débuts au footing : "Lors d'un effort, l'organisme détecte une demande en oxygène pour évacuer le CO2 et alimenter les muscles, il s'ensuit une augmentation du rythme cardiaque pour les nourrir en sang et bla-bla-bla..." Tu sens ton cœur s'emballait ? Oui ? Parfait, tu commences à trouver la bonne allure.
Accélère un peu maintenant, mais sans trop forcer, contrôle toujours ta respiration , pas le moment d'avoir un point de côté. Tu perçois l'air plus vif fouetter ton visage en sueur ?
Tes épaules, ne les contracte pas inutilement, tu vas te fatiguer et te crisper, laisse tes avant-bras légèrement fléchis. Voilà, maintenant accélère encore un peu la cadence, l'amplitude de tes foulées. Heureusement que tu portes tes chaussures de running et pas celles de randonnée, pas vrai ?
Il ne croyait pas aux fantômes, mais cette fois-ci pourtant... Un malaise s'invita au creux de sa poitrine, son ventre gargouilla. Et si ce rayon s'évertuait vraiment à le trouver lui et seulement lui?
L’avantage du gibier humain, c’est qu’il peut comprendre ce qu’on lui dit, il peut imaginer tout un tas de choses toutes plus désagréables les unes que les autres à ce stade.
Et cette odeur, tu la sens ? Celle qui caresse tes narines… celle qui semble saturée de relents de moisi et de plâtre en décomposition !
Endorphines, dopamine, adrénaline, noradrénaline, glucagon, cortisol, aldostérone, ADH… Impressionnant, tu te souviens de tous les noms ou presque des hormones produites durant une séance de footing !
C’est parfait, pense à autre chose, ça évite de te focaliser sur eux.