De la rive, les hommes ne distinguèrent plus, bientôt, qu'une tache blanche : la tête du cheval qui nageait toujours, la joue du garçon collée contre sa joue.
Il allait, léger, comme dans un rêve, avec son ami Crin blanc qui ne le quitterait plus jamais.
La belle eau les emportait tous deux dans le courant du grand fleuve, jusqu'à une île merveilleuse où les enfants et les chevaux sont toujours amis.