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Critique de Berthelivre


Cripure, anti-héros. Inoubliable.

Vieux professeur de philosophie qui a enthousiasmé certains de ses élèves, auteur qui a émerveillé et qui pense à une nouvelle oeuvre. Mais atteint d'une infirmité qui le rend grotesque, amer et chahuté. Mais aussi blessé sans fin par un amour trompé, vingt ans auparavant. Plein de rancoeur orgueilleuse à l'égard de beaucoup et se méprisant lui-même impitoyablement. Balançant au fil du roman, entre la misanthropie la plus absolue – « l'homme n'était pas nécessaire » - et l'envie de croire, sinon en Dieu, du moins en un peu de bonté humaine.
Autour de lui, tout ce que Louis Guilloux a pu observer, ou inventer avec une magnifique vraisemblance, de la vie d'une ville de province, d'une ville de l'arrière, pendant une journée de 1917.

Le livre se mérite, les cinquante premières pages sont en fil de fer barbelé. Mais ensuite... un roman immense, qui n'oublie aucune facette de la « comédie humaine », et qui, sans avoir l'air d'y toucher, bouleverse en racontant la « tragédie humaine ».

Comment n'avais-je jamais entendu parler de ce chef-d'oeuvre ?
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