Quatre couleurs

Qui ne se souvient pas du célèbre stylo BIC 4 couleurs ?
Du bleu et noir pour écrire, du vert et rouge pour corriger.

Ici, deux bleus, deux étudiants décident d'écrire leur histoire à la FAC en échangeant leur identité pour se donner des chances supplémentaires aux exams.
Le plan semble bien rôdé, les voyants sont au vert.
Mais le subterfuge est fragile, surtout quand le passé et l'amour s'en mêlent.

Il se pourrait bien que leur plan vire au rouge sang et au roman noir et que la situation les dépasse.

J'ai beaucoup aimé cette BD qui est bien pensée et bien réalisée.
Belle découverte.

Ce n'est pas un livre que j'ai particulièrement aimé lire, pour la simple et bonne raison que c'est un livre qui est vraiment "pour adultes". Premièrement, les personnages sont adultes, le langage est très familier, voir grossier et il y a certains passages un peu "olé olé".

On sent tout de même une thématique de fond (à vous de découvrir) et des dessins sympas avec le code "4 couleurs", d'ailleurs la chose qui m'a attirée vers cette lecture.

J'en suis pas très satisfaite, mais encore une fois, je pense qu'il faut être plus grand pour lire et sûrement apprécié cette BD.

On se rappelle tous de ce fameux stylo où l'on pouvait choisir quatre couleurs à savoir le noir, le bleu, le vert et le rouge.
Noir comme le téléphone portable.
Bleu comme le fond de la piscine municipale.
Vert comme le délicieux regard de la prof.
Rouge comme le sang de cette étudiante qui se serait jetée du 6ème étage de la faculté.

Nous suivons un jeune étudiant du nom de Grégoire qui flambe ses études et son avenir sans être capable de prendre sa vie en main, qui passe ses soirées à boire et ses journées à cuver. Pitoyable et pas original. Il est juste à l'image de la société qui l'a engrangé : vide et sans valeur.

Quatre couleurs est une véritable surprise malgré un graphisme assez minimaliste se basant sur les traits hachés de ces quatre couleurs. C'est superbement bien orchestré jusqu'à un final époustouflant. Cela fait partie de ces découvertes au gré de lecture pas forcément voulue. Cette oeuvre millimétrée et très subtile mérite toute notre attention. Une bonne idée qui a été exploitée pour le meilleur.

Quatre Couleurs

C'est l'histoire de deux garçons qui sont à la fac. Un garçon se fait remonter les brettelles par son père car il ne travaille pas et sort tout le temps en soirée et traine aussi tout le temp avec ses potes. Mais par contre il travaille bien à l'école même s'il y va pas souvent. Son autre pote, son complice, travaille beaucoup mais a du mal. Ils se sont mis d'accord qu'il pouvait changer de personne , de classe et c'est là où leur « vie » va changer.
J'aime bien se livre mais pas trop car l'histoire est défois assez hot et assez ennuyante mais défois c'est bien car il ya a de l'action et disent des bétises et aussi j'aime pas la police d'écriture comment est faite et le style du livre.Le style du livre est fait comme dit le titre de quatre couleurs. Rouge, bleu, vert et noir. Sa fait assez mal au yeux car c'est des lignes et des lignes en toute les couleurs et que elles sont petites.

Quel agréable plaisir pour un lecteur de se faire embarqué par une histoire. Cette bande dessinée, je l'ai lu d'une traite et je suis allé de surprise en surprise. Une BD dessinée avec un stylo quatre couleurs, sérieusement ? Pourquoi pas. le trait peut paraître simpliste, mais il ne l'est pas. Blaise Guinin se paye même le luxe de proposer à plusieurs reprises, une variation sur un tableau important de l'histoire de la peinture qui, tout en s'intégrant parfaitement dans l'histoire, introduit une impression de déjà vu du plus bel effet. On croise ainsi "la naissance de Vénus" de Botticelli et aussi celle de Cabanel, "L'école d'Athènes" de Raphaël, "l'origine du monde" de Courbet, "Le printemps" de Boticelli, "Gabrielle d'Estrée et sa soeur", "Le cri" de Munch, "Guernica" de Picasso (étonnamment, celui-ci ne fait pas réellement l'objet d'une variation... indépassable ? intouchable ?), Nighthawks de Hopper, et sans doute encore d'autres que je n'ai pas repérés (et il y a un dessin qui m'évoque quelque chose mais je n'arrive pas à mettre un tableau précis dessus). Et tout cela n'est pas gratuit puisqu'un des personnages suit des cours d'histoire de l'art et parce que c'est en réalité ce personnage qui dessine cette histoire . le récit et les personnages peuvent paraître un peu déjà vus, mais ils gagnent en épaisseur au fil des pages. Et faisons le pari qu'une fois la lecture arrivée à son terme, n'importe qui aura envie de parcourir une nouvelle fois cette histoire pour mieux trouver ce qu'il n'a pas vu (pas pu voir) à la première lecture.

Grégoire, étudiant en fac d'Histoire de l'Art, est pressé par son père de ne pas tripler sa première année à glander et à fumer. Alors, il a la très bonne idée d'échanger son identité avec son pote Pierre en études de Géographie. Ils se complètent, quand l'un est nul dans une matière, l'autre est un peu plus spécialiste. Ils vont se compléter pour les épreuves. Et ça démarre bien, Pierre apprécie follement de côtoyer au cours de géo la belle rouquine Mathilde, et Grégoire est complètement subjugué par sa nouvelle plantureuse prof d'Histoire de l'Art. Et aussi par la fille de la bibliothèque. Mais moins par Chloé, son ex, qui surgit dans le cours. Sa fausse nouvelle identité sera compliquée à conserver...






Les bons vieux stylos quatre couleurs, y'a que ça de vrai. On peut même faire une super chouette BD avec de la texture, du relief, du grain.

Quatre couleurs est un album petit format, modeste mais vraiment surprenant.

Ca commence par une banale histoire d'étudiants, de frivolité, de triche et de séduction. Et puis ça glisse vers le polar car un meurtre est, sous couvert de discrétion narrative, au centre de l'histoire. On ne s'attache pas à Grégoire, qui est détestable, mais à cette ambiance colorée, et au scénario bien mené.

Le travail graphique réalisé avec le fameux stylo 4 couleurs est abouti, régressif en nous rappelant les heures à griffonner sur des pages de cahier en écoutant d'une oreille le cours magistral.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Quatre couleurs pour dessiner, décrire et écrire une vie estudiantine, des amours, des espoirs, des intérêts, des alliances, des unions, des séparations, des mensonges.

Grégoire et Pierre leurrent, trichent et mentent accessoirement. L'association amour et mensonges ne saurait durer sans déconvenues. On sent rapidement que le plan de départ qui a été élaboré ne peut qu' engendrer des dégâts, inéluctablement.

-------------------------------------------

Mon avis : j'étais curieuse de découvrir le graphisme et je reste toujours admirative des idées qui traversent les cerveaux de certaines personnes et leur donne une certaine créativité. J'ai bien aimé les dessins et l'utilisation du stylo.

En revanche, je n'ai pas particulièrement apprécié l'histoire mais surtout j'ai détesté Grégoire très rapidement.
Lien : http://uneribambelle.over-bl..

Cet exercice de style un peu convenu se révèle percutant au fil des cases.
Prenez un stylo quatre couleurs mythique, associez-le à deux étudiants un peu glandeurs sur les bords, versez une dose d'intrigues amoureuses et une pincée de drame. Mélangez le tout et vous obtiendrez un album graphiquement séduisant (ah l'usage du rouge pour dire la passion et le drame, le bleu l'apaisement, le mélange des couleurs la confusion etc ..) où s'invitent discrètement mais sûrement des hommages aux grandes oeuvres de la peinture.
En plus du jeu formel, Blaise Guinin introduit progressivement une dramaturgie plus complexe qu'elle n'y parait au premier abord. Mine de rien, le dispositif du début se transforme en une sorte de roman noir.

C'est une BD atypique qu'une collègue m'a fait découvrir. Sa particularité c'est d'avoir été faite à l'aide d'un simple stylo quatre couleurs que j'utilisais lorsque j'allais à l'école… oui ce bête stylo 4 couleurs qu'on avait tous dans notre trousse. Blaise Guinin l'a détourné de son usage principal et nous offre une bd entièrement conçue avec ce stylo. On suit les aventures de deux étudiants qui décident d'échanger leur identité pour réussir leurs examens. Mais l'un deux est un flemmard de première, assez puant, irrespectueux de ses congénères, des filles en général et de ses copines en particulier. C'est au demeurant un personnage qui se veut cool mais qui se révèle très peu sympathique. Il est l'archétype du loser, macho, égoïste et absolument pas fiable, qu'on souhaite ne jamais rencontrer. Mais l'ensemble est cohérent et même si je n'apprécie pas, avoir comme personnage principal quelqu'un de si négatif c'est surprenant et éducatif je dirais car, pour une fille, c'est bien de savoir ce qu'il se passe dans la tête des garçons… et là on est servi !!! Bref, je vous recommande cette BD surtout pour le travail artistique de Blaise Guirin, qui avec un simple stylo 4 couleurs a réalisé une très bonne BD.

Si l'idée de départ de Quatre couleurs était plutôt sympa et originale, j'ai en revanche été très déçue une fois la bande-dessinée ouverte. La pauvreté des personnages, de l'intrigue et du style graphique n'ont pas du tout réussi à me séduire. Dommage !
Lien : http://ulostcontrol.com/quat..