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Critique de granada



Un polar qui nous emmène dans ce que certains appellent un paradis: Tahiti et ses îles Polynésiennes… Mais comme chantait Brassens : « Nous au village aussi l'on a de beaux assassinats »….
Je me méfie toujours un peu des polars locaux, car ils sont souvent prétexte à des descriptions touristiques, des anecdotes … et l'intrigue, les personnages en souffrent souvent.
Celui-ci n'y échappe pas tout à fait . le lecteur, la lectrice, découvre des aspects ignorés des cultures polynésiennes, des coutumes, de la nourriture. le texte est émaillé de mots de la langue de ces îles; un glossaire évidemment aide à comprendre.
On y trouve deux intrigues: des cadavres brûlés sur un autel dans la forêt et une histoire un peu rocambolesque d'un homme en France, assassin en série… On ne voit pas très bien au départ comment ces deux histoires distantes, vont se rencontrer. Très vite le lien sera fait par l'intermédiaire d'un prénom. Un rat qui parle ajoute à l'étrangeté et donne un côté plutôt amusant à l'histoire .
Les personnages de Tahiti sont intéressants: une jeune femme élevée par son oncle, photographe de presse, son amie journaliste… L'auteur ménage des mystères autour de Lilith, qui laissent entendre qu'il y aura une suite .
Le tout fait un polar qui se lit avec plaisir.
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