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Critique de Nevada


Grace à l'un d'entre vous, j'ai appris que Thomas Lundzig a 42 ans …
Pour rendre son roman un tantinet « crédible » et « réaliste », son héros :
« Charles » aurait du avoir SON âge et non pas 16 ou 17 !

Son livre est une critique impitoyable de la société occidentale actuelle. OK.
Pourtant, les qqs lignes qu'il nous concède pour critiquer la violence et
le désespoir du pays d'où il vient (et même si ok c'est à cause de nous enfin des colons et des pays du monde !) me font néanmoins mieux apprécier et supporter « notre » civilisation malgré tout !

En dehors de sa méchanceté, sa cruauté peu compréhensibles et surtout peu justifiées … envers des gens d'ici qui tentent comme tant d'autres juste de survivre … avec les moyens dont ils disposent … je trouve fort improbable à moins que REELEMENT (lol !) en plus d'avoir survécu à cet accident d'avion, d'avoir été récupéré par un être sensible et cultivé … oui, en plus de tout cela, il a fallu que ce Charles soit « surdoué », ((ce qui existe mais demeure relativement … rare ! mais bon …)) pour avoir maitrisé, mémorisé, lu (vu les circonstances de la chose dans son pays africain), bref, acquis tout son savoir inouï ! Je le rappelle à 16 ou 17 ans (lol ! bien sûr !)

Malgré tout, Cul-nu devait transporter un bagage ENORME : tous ces livres,
ces revues, en plus je suppose tout de même d'un « strict nécessaire » pour survivre, et des armes aussi, d'après l'ambiance du récit … Il ne devait pas être trop rapide, agile, pour se sauver du danger, non ? Et ce type SI intelligent a choisi de subsister dans cette jungle atroce … ? alors que tant de réfugiés ne sachant ni lire, ni écrire, et qui n'ont jamais dormi ailleurs qu'au sol, etc. viennent chez nous et sont désemparés à 16 ans de devoir tenter d'apprendre à lire, écrire et suivre simplement des cours … il y a aussi d'éminents professeurs, étudiants, savants, mais eux ont vécu à la ville et donc en somme ‘nous' ressemblent déjà avant d'arriver chez nous.

Merci tout de même à Thomas Gunzig pour ces citations de nos auteurs anciens … il m'a ouvert les yeux sur leurs Z'horribles défauts et je les estime désormais bcp moins mais leurs oeuvres demeurent ! ouf !!!

Je ne sais si cette phrase est de Gunzig ou d'un autre auteur mais je l'aime beaucoup ( Charles ne s'en est pas bcp imprégné dans ce livre !) :

« le plaisir de la Normalité c'était une des portes préférées du fascisme. »


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