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Note moyenne 3.55 /5 (sur 1298 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 07/09/1970
Biographie :

Thomas Gunzig est écrivain, libraire, chroniqueur et professeur belge.

Licencié en Sciences Politiques, Thomas Gunzig fait de l'indépendance du Tadjikistan le sujet de son mémoire. En 1994, il remporte le Prix de l'Écrivain Étudiant de la ville de Bruxelles pour Situation Instable Penchant vers le mois d'Août (éditions Jacques Grancher), un recueil de nouvelles extraordinaire de maîtrise et de drôlerie qui annonce un talent nouveau entre humour noir, fantaisie réaliste et pessimisme morbide, doué d'une imagination bondissante proche du fantastique.

En 1996, il remporte le prix de la RTBF et le Prix Spécial du Jury pour la nouvelle Elle mettait les cafards en boîte lors de la Fureur de Lire.

En 1997, second recueil de nouvelles, Il y avait quelque chose dans le noir qu'on n'avait pas vu (éditions Julliard, J'ai Lu Nouvelle Génération), mises en scène en France et en Belgique.

En 1999, troisième recueil de nouvelles, "À part moi personne n'est mort" (éditions du Castor Astral, J'ai Lu Nouvelle Génération). Il est également l'auteur d'une comédie musicale, "Belle à mourir", jouée en 1999 en Belgique.

En 2000, il remporte le prix de la SCAM et réalise de nombreuses fictions pour Radio France. Il publie Bruxelles, Capitale culturelle de l'Europe aux éditions Autrement en 2000 et chez Labor De la terrible et magnifique histoire des créatures les plus moches de l'univers en 2002 et un recueil de nouvelles, Carbowaterstoemp, en 2005. Son premier roman, Mort d'un parfait bilingue (Au diable Vauvert 2001), s'est vu distingué par les prix Victor Rossel et Club Méditerranée et son recueil de nouvelles, Le plus petit zoo du monde (Au diable Vauvert, 2003), par le Prix des Éditeurs. Il est lauréat en 2004 du prix de l'Académie Royale de Langue et Littérature Française de Belgique.

Thomas Gunzig est professeur de littérature à La Cambre. Ses livres sont traduits dans le monde entier. Son dernier roman, "10 000 litres d'horreur pure", est paru en 2007 aux éditions Au diable vauvert.

En 2019, il publie, avec François Schuiten, Jaco Van Dormael et Laurent Durieux, "Le Dernier Pharaon".
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A l'occasion de la sortie de son roman "Le Sang des bêtes", nous avons réalisé une interview de Thomas Gunzig, dont voici un court extrait.

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Citations et extraits (290) Voir plus Ajouter une citation
- Parfois je ne sais plus très bien ce que je suis, répondit-elle.
- C’est normal, la société a tendance à vous essentialiser, les normes sociales vont tout faire pour éliminer les gens comme vous, ceux qui refusent les cases qu’on leur assigne, la liberté est un combat de tous les jours. C’est terriblement difficile d’avoir la force de se définir lorsqu’on se trouve hors du cadre.
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Les plus vieilles sagas irlandaises furent écrites il y a plus de mille ans......
Les " pierres de levage " y ont une importance quasi divine, s'expliquant probablement par la nécessité d'être fort pour pouvoir survivre sous ces latitudes froides et tempétueuses.
....
Ceux qui soulevaient Fullsterkur étaient considérés comme " pleinement forts " et recevaient un salaire complet. La puissance physique ouvrait la voie vers le succès.
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Tom trouvait que le métier de sa fille avait l'air d'un ennui mortel : toute la journée à remplir des tableaux Excel de chiffres représentant le nombre de plateaux rentrant et sortant. Il trouvait qu'un aussi joli bébé qui dormait les poings serrés dans une chambre décorée de dentelle rose, qu'une aussi jolie petite fille qui aimait dessiner des princesses et des licornes, qu'une aussi jolie jeune fille qui voulait devenir « soigneuse de dauphins » soit finalement devenue comptable et travaille, assise, huit heures par jour, face à un ordinateur, à gagner l'argent d'actionnaires qui n'hésiteraient pas à mettre fin à son contrat si ça augmentait leurs dividendes, il trouvait que tout ça, c'était une belle illustration de l'absurdité de la marche de l'existence.
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Jean-Jean se demandait souvent comment la tristesse pouvait s'installer dans une vie et s'y planter durablement, comme une vis bien serrée avec une couche de rouille par-dessus. Une chose dont il était certain, c'était que ce mouvement d'installation de la tristesse se faisait lentement, par une sédimentation obstinée et progressive à laquelle on ne prêtait pas tout de suite attention. C'était un mouvement tellement discret qu'il fallait du temps et de l'attention pour se rendre compte que doucement le profil de sa vie s'était déformé pour ressembler à une flaque de boue.
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Les gens comme ça, les gens qui ont des vies de riches ou bien des vies où tout va presque toujours bien, ils veulent qu’on leur raconte des histoires qui confirment l’état du monde, pas des histoires qui remettent en cause l’état du monde. Parce que le monde leur convient comme il est.
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Et tu verras,
ça c'est un truc que tu vas rencontrer souvent dans ta vie :
des gens qui ont l'air compétents,
mais en fait, ils sont cons.
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- T'es hyper fort en français. C'était marrant, finit-elle par dire.
Je compris que "marrant" était pour elle un mot fourre-tout qui pouvait lui servir pour traduire toute une série de sensations pour lesquelles il lui manquait des ensembles entiers du lexique francophone.
- J'aime bien lire.
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« Au début, il n’y avait rien.
Ni espace, ni lumière, ni temps qui passe.
Pas d’hier, pas de demain, pas d’aujourd’hui.
Pire qu’un jour de grève.
Pire qu’une rupture de stock.
Rien d’autre que le rien, mais bon, le rien, c’était déjà pas mal.
Le rien, ça laisse quand même des perspectives. »
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Génétiquement, ses parents avaient opté pour du moyen de gamme Pioneer, du pas très robuste, le genre d’organisme fait pour travailler trente-cinq heures dans un bureau calme et pas cinquante à ranger des sandwiches dans des frigos.
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Vous avez développé une technologie qui vous a permis de tout détruire. Ça vous a rassurés de faire ça. Aujourd'hui vous ne laissez vivre que les animaux qui vous amusent ou qui vous nourrissent. C'est à la fois terriblement égoïste mais surtout c'est très lâche.
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