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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre à lire dans un endroit tranquille et paisible pour en goûter l'écriture et la savourer. Un livre poétique que, pour ma part, j'ai eu besoin de lire à voix haute pour m'imprégner de ce texte magnifique.

Un livre poignant, la fin d'une vie, et le déchirement, la séparation. Un court roman qui retrace la vie d'une femme qui se sait perdue, et qui, selon une tradition ancestrale japonaise, demande qu'on l'abandonne dans la montagne où elle vivra ses derniers instants. Elle va donc commencer une ascension, portée sur une chaise sanglée dans le dos de son fils. S'ensuivra un récit « confidence » de la mourante à son fils avec qui elle entre en communication. Et c'est dans cette situation extrême que les deux êtres parviendront sans doute à se comprendre.

C'est aussi le roman d'une vie, qui prend sa source dans le sein maternel, la vie d'une femme avec ses croyances, ses choix, son amour, sa relation avec ses parents, ses deuils, les émotions qu'elle justifie, les souffrances qu'elle décrit.

Un roman très original et très bien écrit, et dont la lecture a été perturbée parce que je ne comprends pas, et c'est peut-être une question stupide, pourquoi Marie, de culture Européenne, vraisemblablement française si l'on en juge par les prénoms des personnages, respectera rigoureusement une tradition japonaise alors que rien dans le roman, ne laisse supposer une quelconque relation entre l'héroïne et l'empire du soleil levant. Ce fait est venu parasiter ma lecture, d'autant plus que l'on est en droit de se sentir éprouvé par la dureté de cette coutume qui exige d'un enfant devenu adulte, qu'il emmène sa mère pour un voyage sans retour. C'est certainement ce qui fait de ce récit, un roman marquant et qui ne laisse pas indemne, un roman qui amène à se poser maintes questions en cours de lecture. Un premier roman que je ne regrette pas d'avoir lu.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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C'est un étrange cortège, orchestrée par une femme qui sait que ses jours sont comptés, et demande à son fils de perpétuer la tradition japonaise Ubasute. L'abandon d'un mourant au sommet d'une montagne est un témoignage de respect et une façon de mourir dans la dignité.

Le trajet est une sorte de testament, de confidences au gré du chemin, de souvenirs qui émergent avant que tout cesse, la vie et la douleur.

Le sujet peut sembler terriblement accablant. Mais la détermination de la narratrice, la confiance qu'elle accorde à son fils et l'absence de plainte en font plutôt un écrit de la sérénité, de l'acceptation d'un destin clos, au terme d'une vie ordinaire dont la finitude fait partie du jeu.

"Il pourrait ralentir, il pourrait oublier la raison de sa présence ici, il pourrait faire demi-tour et redescendre, la mère sur le dos, à grandes enjambées vers le jour qui se lèvera encore, la vie.

Mais il a promis.
Et elle lui fait confiance."

C'est un chant d'amour partagé, un amour lourd d'un passé commun, heureux, où résonnaient les échos de l'enfance, les perspectives à court terme et les histoires banales d'une famille banale, d'une famille aimante.


Très beau roman, élégant, sans pathos, et animé d'un charme étrange.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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En route pour le dernier voyage

Dans un court et émouvant premier roman, Isabel Gutierrez raconte comment un fils exauce le voeu de sa mère de mourir sur une montagne. Une ultime ascension d'une grande richesse.

Comme nous l'apprend Wikipédia, l'Ubasute est «au Japon une pratique consistant à porter un infirme ou un parent âgé sur une montagne, ou un autre endroit éloigné et désolé, pour le laisser mourir.» Se sachant condamnée, c'est le choix que fait Marie, avec la complicité de son fils Pierre, chargée de confectionner une chaise à dos pour transporter sa mère là-haut sur la montagne, dans la petite grotte sous un grand rocher.
Cet ultime voyage a beau se faire avec une économie de mots, le coeur parle et retrace tous les liens qui ont uni la famille au fil des ans, les moments heureux et les périodes plus difficiles qu'il aura fallu apprendre à surmonter. Pierre peut remonter jusqu'à l'enfance, jusqu'à ces belles années où ils partaient en famille en vacances à la mer, où avec ses soeurs ils avaient pris l'appareil photo de son père pour immortaliser leur amour en réalisant ce cliché de leurs deux corps enlacés sous la tente. Un cliché qui prendra quelques années plus tard le statut d'une relique. Car, après une course en montagne, c'est le corps déchiré par une chute mortelle qui leur sera ramené. «Une absence infinie remplissait nos journées d'enfants et finissait, apprivoisée, par devenir une présence douce et voluptueuse. Nous savions croiser nos regards, les filles et moi, lorsque le tien s'égarait ou se diluait dans le temps. Tu restais alors séparée de nous par une virgule, toi, la voix des mille et une nuits devenue aphone tout à coup, et nous faisions parler les choses à ta place.»
Comment faire le deuil, comment combler le vide abyssal qui s'est alors ouvert? Il aura fallu jouer avec le temps, avec les souvenirs...
«Au bout de longs mois, j'aurais appris à deviner ta présence autour de moi. Dans l'air mêlé tout à coup, dans le lait de la lumière, une voix qui court dans les épicéas du vallon derrière la maison, dans la fraîcheur des vents catabatiques d'été, une trace de rires laissée dans la poudreuse fraîche de l'hiver.»
C'est avec infiniment de pudeur et tout autant de poésie qu'Isabel Gutierrez construit ce magnifique chant d'amour. En remontant à la douleur des grands-parents ayant dû s'exiler de l'Espagne franquiste, elle tisse la trame du tissu familial. Un tissu que l'on sent épais, un peu rêche, mais solide. de plus en plus solide.
«Dans ce temps des mémoires, je découvris d'autres temps. le temps du regard, celui de l'absence et des retrouvailles. le temps de la solitude qui deviendrait un jour émerveillement de l'âme. le temps du silence et des ombres qui s'allongent sur les hautes plaines.»

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Marie est malade, et sait que sa fin est proche. Elle a apprivoisé la maladie et connaît bien les faiblesses de ce corps qui l'abandonne. Elle qui a tant souffert du manque depuis la disparition de son mari, cet amoureux que la montagne lui a enlevé trop jeune, accepte la fin annoncée. Depuis le décès de son mari, elle s'est réfugiée dans les livres, le rêve, les souvenirs, en s'occupant vaille que vaille de ses filles et de son fils.

Aujourd'hui, c'est à son fils qu'elle demande l'impossible, l'emporter sur son dos pour faire son Ubasute. Cet acte que pratiquaient les japonais et que nous avait fait découvrir la balade de Narayama, cet émouvant film vu dans les années 80 et dont je me souviens encore. Emporter sur son dos celle qui l'a vu naître et l'a élevé pour qu'elle rejoigne sa dernière demeure, la montagne glacée.

Tout au long du voyage les souvenirs, les mots que l'on ne s'est pas dit, les espoirs et les attentes, sont effleurés par l'un comme par l'autre, pensés plus que dit, et peu à peu la mère disparaît au profit des paroles du fils qui devra apprendre à vivre sans elle.

Il y a beaucoup d'amour au milieu des silences et des souvenirs dans ce beau roman très poétique qui touche au coeur plus sûrement que de longs discours.
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Marie est gravement malade, sa fin approche, elle a fait le choix de partir dans la montagne qu'aimait tant son mari, porté par son fils qui devra la laisser seule une fois l'ascension terminée. Elle  va donc  vivre son dernier voyage accompagné par son fils Pierre, son fils qui va la soutenir, la porter. Dans ce périple, un dialogue silencieux s'instaure, la mère raconte l'amour, la souffrance, le vide, l'absence! Un partage bouleversant où les non-dits se révèlent, les incompréhensions se dévoilent pour ne laisser que l'amour. 

Idée intéressante que de transposer cette pratique japonaise à notre société mais finalement sans le titre et la quatrième de couverture, on ne peut faire le lien car l'autrice n'en parle pas dans son texte, on vit ce périple choisi par Marie sans que l'ubasute ne soit nommer, cela pourrait être tout simplement le choix d'une femme qui  sentant sa fin approcher souhaite rejoindre celui qu'elle aimait. Pour autant ce court texte divisé en trois partie m'a charmée sans me toucher réellement. J'ai aimé la plume belle et poétique, pourtant je suis restée en marge du récit, cette histoire touchante ne m'a pas bouleversée comme j'aurai pu m'y attendre avec le sujet.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Un premier roman sur un sujet très délicat qu'est la fin de vie. Ici est mis en avant le rituel japonais de l'Ubasute qui consiste à porter un infirme ou un parent âgé sur une montagne, ou un autre endroit éloigné et désolé, pour le laisser mourir. Marie est cette personne, pas si âgée, pas si infirme (sauf de par la maladie qui la ronge) mais rituel qui lui parle particulièrement grâce à son mari disparu alpiniste.
Histoire que nous narre Marie par plusieurs versants, sa préparation de l'expédition qu'elle va faire avec son fils. Ça sera lui qui la portera jusqu'à ce rocher et cette grotte qu'elle a choisi comme ultime refuge. Puis ses souvenirs qui remontent au fur et à mesure de cette marche. Et là ressortent alors ses relations si difficiles avec ses parents, son grand-père résistant à Franco, l'amour de sa vie trop tôt disparu et ses difficultés à dire ou à exprimer , enfermée dans une sorte de douleur permanente. Et enfin, l'arrivée sur le lieu et son fils qui "prend" alors la parole pour exprimer ce que sa mère, cet ange tombé du ciel pour l'aimer, lui et ses soeurs, représente pour lui.
C'est un tout petit roman mais qui cherche à faire passer de fortes émotions, de très jolis paragraphes y sont d'ailleurs écrits mais.... oui, il y a un mais... Je n'ai pas été aussi emportée que cela, et j'en suis la première déçue car je m'attendais justement à une certaine envolée. Par moments, par intermittence oui mais pas tout le long et comme il est court, cela laisse un petit goût d'inachevé dans ma lecture. Cependant, je ne peut que vous le conseiller car je pense sincèrement que que c'est un beau roman d'existence.
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En donnant pour titre à son roman le nom d'un rite japonais ancien, Ubasute, Isabel Gutierrez floute d'emblée les frontières, offrant un cachet universel à ce très beau premier texte.
Une femme s'affaire dans sa maison. Elle façonne un bol en terre, dernier objet qu'elle emportera avec elle pour un dernier voyage, portée par son fils sur le dernier chemin, telle une offrande à déposer sur un autel dédié à la vie, dédié à l'amour, dédié à ce lien qu'il lui faudra dénouer à jamais mais resserrer pour toujours. Si, dans les premières pages, on l'imagine en effet sans peine au Japon, on comprend assez vite qu'elle est probablement de par chez nous mais qu'elle pourrait être de partout, de toutes les terres où il y a des mères, des histoires d'hommes et de femmes qui se trouvent et qui s'aiment, et qui se perdent parfois parce que la vie est cruelle et tranche dans le bonheur. Cette dernière marche à dos d'homme, à dos de fils, doit se faire en silence, mais, derrière sa bouche close, se bousculent les mots de l'histoire qui fut la sienne, des douleurs qu'elle n'a pas su dire, de l'amour qu'elle laisse en héritage. Et lorsque sa voix se tait, lorsqu'elle cède la place au chagrin de l'enfant qu'elle porta, de l'homme qui la porte à son tour, il est difficile d'endiguer l'émotion franche qui nous submerge.
Comme elle est touchante cette dernière ascension entre les lignes d'Isabel Gutierrez ! Elle y parle de ce que l'on construit et de ce que l'on laisse derrière soi, des gouffres si profonds que creusent certaines pertes que l'on peut s'y noyer de chagrin, des écorchures de l'âme si longues à cicatriser. Certes, on butte quelques fois sur l'une ou l'autre imperfection du chemin qui nous égare un peu, mais, porté par la puissance et la sincérité des sentiments évoqués, on ne peut que baisser la garde et accueillir avec bonheur la grande générosité, la finesse d'évocation, la poignante justesse, la beauté délicate du style de cette auteure qui, avec cette marche tour à tour éprouvante et apaisante fait ses premiers pas d'auteur avec talent et discrétion, en quelques pages fort bien dosées.
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Transportez vous au Japon et essayez de vous imaginer dans la peau de celui ou de celle qui doit transporter sur son dos sa mère au sommet du mont Kamuriki et l'abandonner dans le froid et la neige pour qu'elle y vive ses derniers instants . C'est cette tradition , Ubasute , qui est racontée de manière métaphorique , dans ce premier roman (difficile de mettre celle-ci en pratique dans nos contrées , ce serait considéré comme un meurtre avec préméditation ) .
Au contraire de la Ballade de Narayama (le film ), très brutal , il s'agit ici d'introspection , de calme , de sérénité et d'amour filial .
Il y a surtout des pages d'une grande poésie : "je sus reconnaître le son de l'eau qui dévale le lit caillouteux des ruisseaux épais . A force d'heures traversées , de jours arpentés , je parvins à lever mon regard du chemin vers l'horizon et découvris la joie d'être au monde , en mouvement , le visage offert . (...) J'entendis pour la première fois le chant du monde , je vis tourner la terre dans l'apparition et la disparition du soleil et des astres . Et je compris que cette lumière céleste m'accompagnerait désormais , même au plus noir de la nuit ."
Cette marche vers le sommet de la montagne revêt d'emblée une dimension spirituelle , il s'agit presque d'un monologue sur la fin de vie , la transmission , la séparation , et enfin le deuil .
Ce premier livre est aussi le roman de la vie d'une femme , de ses relations avec sa famille , son mari et ses enfants , de ses croyances , de ses souffrances .
Je me dois de mentionner un aparté à propos de son grand-père , soldat du côté républicain dans la guerre civile espagnole , qui a été obligé de fuir ( en Galice ) son pays sur un chalutier , sans aucune aptitude à naviguer . Pour ma part , je l'ai senti comme un hommage à un membre de la famille de l'autrice , Isabel Gutierrez .
Un roman qui amène à se poser des questions sur le deuil , sur ceux qui nous ont quitté et sur notre propre fin de vie (personne ne nous aidera à passer de l'autre côté , ne nous leurrons pas ) .
Un excellent premier roman , d'une grande poésie , avec un style impeccable . Lu dans le cadre du collectif des 68 premières fois .
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« Il va venir et je lui dirai tu te souviens, Pierre, de cette pratique ancienne dont nous avons déjà parlé… ne me coupe pas la parole, j'ai besoin de forces pour aller jusqu'au bout de ce qu'il me faut te dire, sois gentil, écoute-moi. Je voudrais que tu me portes jusqu'au seuil de ce dernier voyage, je voudrais que tu m'accompagnes une dernière fois, je sais que tu es fort et je ne serai pas bien lourde surtout si je finis par terrasser le monstre qui dévore mon ventre et que la vie ici me donne encore un peu de temps, je ne deviendrais pas une énorme maman ! Ne baisse pas les yeux comme si tu n'étais pas là, regarde-moi et fais-moi cette promesse. »

Un extrait vaut mieux que de longues phrases.
Le lire, le taper, le relire.
Les yeux humides.
L'Ubasute est une pratique japonnaise consistant à abandonner les personnes âgées ou malades dans des lieux isolés. Elles y mourront, seules.
Marie veut mourir dans la montagne. Tel est son dernier souhait. Confiant cette lourde tâche à son fils, c'est aussi l'occasion pour elle d'enfin discuter avec lui.
Un texte intime d'une force assez impressionnante pour un premier roman. le sujet est grave mais tellement embelli par la beauté des mots. J'ai relu de nombreux passages et chaque fois les émotions étaient décuplées. L'impression que ceux-ci avaient été écrits pour moi. Que les mots m'étaient chuchotés à l'oreille.
Je l'ai refermé la gorge nouée par la luminosité dont il en ressortait.
Je crois en la puissance des mots et Ubasute me le prouve encore.
Sublime.

« Ils ne forment plus qu'un seul et même corps, informe, dont on ne saurait reconnaître les bras des jambes. Une seule et même douleur en mouvements presque imperceptibles. Ni l'un ni l‘autre ne savent encore s'ils trouveront la force de s'arracher, de se dénouer. le fils avance très lentement, il lui semble que sa mère s'est endormie dans son dos. »

http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2021/12/18/39265748.html
Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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Malade depuis quelque temps, Marie sent que la fin est proche. Avec Pierre, son fils, ils en ont parlé souvent, elle souhaite perpétuer la tradition japonaise de l'Ubasute qui consiste à abandonner en montagne la personne se sentant mourir. Son fils entreprend alors ce dernier voyage, sa mère installée sur une chaise, sur son dos.
Ce sera l'occasion de revenir sur certaines étapes importantes de leur vie : des deuils, l'enfance, des moments particuliers dont ils n'avaient jamais parlé. Des dialogues et des souvenirs doux égrènent ces derniers moments passés à deux.

C'est un texte beau, pudique et sensuel, très poétique, qui apaise et donne à réfléchir.

"𝘝𝘰𝘪𝘴-𝘵𝘶, 𝘮𝘰𝘯 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵 𝘳𝘰𝘪, 𝘪𝘭 𝘺 𝘢 𝘥𝘦𝘴 𝘨𝘦𝘯𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘥𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘭𝘪𝘨𝘯𝘦𝘴 𝘥'𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘥'𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘴𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘥𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘯𝘶𝘪𝘵. 𝘐𝘭𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘰𝘶𝘳𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘦𝘮𝘪𝘯𝘴 𝘥'𝘦𝘯𝘤𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘢 𝘵𝘦̂𝘵𝘦 𝘢̀ 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘦𝘳𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘢𝘨𝘦𝘴 𝘲𝘶'𝘪𝘭𝘴 𝘰𝘯𝘵 𝘤𝘩𝘰𝘪𝘴𝘪𝘴.
𝘐𝘭𝘴 𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦𝘯𝘵𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘱𝘦𝘶𝘳𝘴, 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦́𝘴𝘦𝘴𝘱𝘰𝘪𝘳𝘴, 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦́𝘴𝘪𝘳𝘴, 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘴𝘰𝘪𝘧𝘴, 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘦𝘵, 𝘭'𝘰𝘶𝘷𝘳𝘢𝘨𝘦 𝘳𝘦𝘧𝘦𝘳𝘮𝘦́, 𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘮𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘤𝘶𝘪𝘴𝘪𝘯𝘦 𝘰𝘶 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘭𝘪𝘵. 𝘘𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦𝘧𝘰𝘪𝘴 𝘮𝘦̂𝘮𝘦, 𝘪𝘭𝘴 𝘭𝘦 𝘵𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘳𝘪𝘴𝘰𝘯𝘯𝘪𝘦𝘳 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘱𝘳𝘦𝘴 𝘨𝘳𝘦𝘯𝘪𝘦𝘳𝘴, 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘤𝘢𝘷𝘦𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘴𝘦𝘤𝘳𝘦̀𝘵𝘦𝘴, 𝘧𝘰𝘳𝘤̧𝘢𝘵𝘴 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘳𝘰𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘵𝘪𝘮𝘦𝘴, 𝘪𝘭𝘴 𝘯𝘦 𝘷𝘦𝘶𝘭𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘴'𝘦𝘯 𝘴𝘦́𝘱𝘢𝘳𝘦𝘳, 𝘪𝘭𝘴 𝘱𝘳𝘦́𝘧𝘦́𝘳𝘦𝘳𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘮𝘦̂𝘮𝘦 𝘮𝘰𝘶𝘳𝘪𝘳 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘣𝘢𝘯𝘥𝘰𝘯𝘯𝘦𝘳."

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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