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EAN : 9782357071667
112 pages
La Fosse aux Ours (19/08/2021)
3.63/5   101 notes
Résumé :
Mourante, Marie demande à son fils de la porter dans la montagne pour la déposer sous le grand rocher. Ce court roman évoque l'ubasute, cette pratique mythique au Japon qui consiste à amener un infirme ou un parent âgé dans un endroit éloigné et désolé pour le laisser mourir. Premier roman. ©Electre 2021
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
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Une mère, son fils, une chaise à dos. Marie est en fin de vie et lui demande de la porter jusqu'au sommet d'une montagne, selon la coutume japonaise de l'ubasute consistant à abandonner ainsi une personnage âgée pour la laisser mourir.

Pour apprécier la beauté de ce texte, j'ai du chasser préalablement chasser l'incompréhension de voir cette coutume japonaise mythique pratiquée par une Française n'ayant aucun lien avec le Japon. Au-delà de cette incohérence initiale, il s'agit pour l'auteure de parler de la fin de vie, du deuil et de la transmission. Et elle le fait avec une pudeur, une sobriété et une sensibilité qui ont fini par emporter mon adhésion.

Cet ultime voyage est plus qu'une simple marche physique, il revêt d'meblée une dimension spirituelle : chacun marche avec soi-même, Marie revisitant son passé, égrainant ses souvenirs ; chacun marche avec l'autre. Malgré la connaissance qu'ils ont l'un de l'autre, la mère et le fils se rencontrent enfin et transitent au-delà de la pudeur, pouvant enfin se dire les mots qu'ils n'avaient pas se dire avant. Pour se dire adieu.

« J'abdique sur ton dos, encore une fois, sous la puissance qui embrasse l'ensemble de mes heures, passées, présentes et à venir. Je sais que les retrouvailles auront lieu, malgré les courants imprévisibles de ma vie, et que mes aimés, peut-être grandis par la douleur des détours, m'accueilleront au seuil de l'éternité. »

L'écriture d'Isabel Gutierez a quelque chose du funambule qui trouve son équilibre comme un miracle, évitant tous les écueils du pathos ou du mélo à gros trait. Avec une économie de mots proche de l'épure et une qualité d'écoute des silences, elle parvient à parler de mort et de deuil avec poésie et douceur. On est très loin de la violence et de la cruauté de la Ballade Nayarama ( film de Shohei Imamura également sur l'ubasute ). Ici, tout n'est que lumière et sérénité.

« Lentement, il dénoue les extrémités de la couverture, le corps abandonné de Marie glisse le long de son dos et, roulé sur lui-même, en position foetale, s'affale sur le sol comme une voile en mer calme. Pierre se retourne, s'accroupit et enveloppe la mère et son petit sac de voyage dans l'arrondi de laine. Dans l'obscurité émaillée de quelques scintillements , ses gestes sont comme ralentis par la peur de réveiller le corps endormi. Ils ne sont plus qu'à une petite centaine de mètres du grand rocher. Pierre s'approche un peu plus près du corps de Marie qu'il devine plus qu'il ne voit et le soulève, poids plume détaché tendrement du sol.  Dans un élan à la fois doux et assuré, il vient caler la tête de la mère au creux de son épaule, petit oiseau au coeur du nid. Puis, face à l'énorme masse sombre érigée dans le noir tremblant de la nuit, il se remet en route, une enfant dans les bras. »

Après les magnifiques dernières pages, bouleversantes d'humanité, on quitte ce texte chuchoté à l'oreille étonnamment apaisé.

Lu dans le cadre de la sélection des 68 Premières fois #12
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Un livre à lire dans un endroit tranquille et paisible pour en goûter l'écriture et la savourer. Un livre poétique que, pour ma part, j'ai eu besoin de lire à voix haute pour m'imprégner de ce texte magnifique.

Un livre poignant, la fin d'une vie, et le déchirement, la séparation. Un court roman qui retrace la vie d'une femme qui se sait perdue, et qui, selon une tradition ancestrale japonaise, demande qu'on l'abandonne dans la montagne où elle vivra ses derniers instants. Elle va donc commencer une ascension, portée sur une chaise sanglée dans le dos de son fils. S'ensuivra un récit « confidence » de la mourante à son fils avec qui elle entre en communication. Et c'est dans cette situation extrême que les deux êtres parviendront sans doute à se comprendre.

C'est aussi le roman d'une vie, qui prend sa source dans le sein maternel, la vie d'une femme avec ses croyances, ses choix, son amour, sa relation avec ses parents, ses deuils, les émotions qu'elle justifie, les souffrances qu'elle décrit.

Un roman très original et très bien écrit, et dont la lecture a été perturbée parce que je ne comprends pas, et c'est peut-être une question stupide, pourquoi Marie, de culture Européenne, vraisemblablement française si l'on en juge par les prénoms des personnages, respectera rigoureusement une tradition japonaise alors que rien dans le roman, ne laisse supposer une quelconque relation entre l'héroïne et l'empire du soleil levant. Ce fait est venu parasiter ma lecture, d'autant plus que l'on est en droit de se sentir éprouvé par la dureté de cette coutume qui exige d'un enfant devenu adulte, qu'il emmène sa mère pour un voyage sans retour. C'est certainement ce qui fait de ce récit, un roman marquant et qui ne laisse pas indemne, un roman qui amène à se poser maintes questions en cours de lecture. Un premier roman que je ne regrette pas d'avoir lu.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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C'est un étrange cortège, orchestrée par une femme qui sait que ses jours sont comptés, et demande à son fils de perpétuer la tradition japonaise Ubasute. L'abandon d'un mourant au sommet d'une montagne est un témoignage de respect et une façon de mourir dans la dignité.

Le trajet est une sorte de testament, de confidences au gré du chemin, de souvenirs qui émergent avant que tout cesse, la vie et la douleur.

Le sujet peut sembler terriblement accablant. Mais la détermination de la narratrice, la confiance qu'elle accorde à son fils et l'absence de plainte en font plutôt un écrit de la sérénité, de l'acceptation d'un destin clos, au terme d'une vie ordinaire dont la finitude fait partie du jeu.

"Il pourrait ralentir, il pourrait oublier la raison de sa présence ici, il pourrait faire demi-tour et redescendre, la mère sur le dos, à grandes enjambées vers le jour qui se lèvera encore, la vie.

Mais il a promis.
Et elle lui fait confiance."

C'est un chant d'amour partagé, un amour lourd d'un passé commun, heureux, où résonnaient les échos de l'enfance, les perspectives à court terme et les histoires banales d'une famille banale, d'une famille aimante.


Très beau roman, élégant, sans pathos, et animé d'un charme étrange.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Lorsque l'on participe aux 68premièresfois, on sait que l'on va faire de belles découvertes.
C'est le cas avec Ubasute d'Isabel Gutierrez. Nos chères fées ont sélectionné ici un ouvrage poétique d'une très grande sensibilité...

Après avoir lutté contre la maladie dans des unités médicales, Marie décide de se laisser le choix de sa fin de vie. Elle demande à son fils, Pierre, de l'accompagner dans ce dernier voyage.
L'ubasute, le premier roman d'Isabel Gutierrez faisant référence à une pratique du folklore japonnais et un ouvrage à l'écriture très agréable et fluide. Malgré le thème de la fin de vie, en refermant cet ouvrage on ne retient pas un sentiment de tristesse mais plutôt un certain apaisement.

Je tiens à remercier les fées pour cette découverte qui tout au long des 120 pages de l'ouvrage m'a entraîné dans une intimité familiale très touchante...
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En route pour le dernier voyage

Dans un court et émouvant premier roman, Isabel Gutierrez raconte comment un fils exauce le voeu de sa mère de mourir sur une montagne. Une ultime ascension d'une grande richesse.

Comme nous l'apprend Wikipédia, l'Ubasute est «au Japon une pratique consistant à porter un infirme ou un parent âgé sur une montagne, ou un autre endroit éloigné et désolé, pour le laisser mourir.» Se sachant condamnée, c'est le choix que fait Marie, avec la complicité de son fils Pierre, chargée de confectionner une chaise à dos pour transporter sa mère là-haut sur la montagne, dans la petite grotte sous un grand rocher.
Cet ultime voyage a beau se faire avec une économie de mots, le coeur parle et retrace tous les liens qui ont uni la famille au fil des ans, les moments heureux et les périodes plus difficiles qu'il aura fallu apprendre à surmonter. Pierre peut remonter jusqu'à l'enfance, jusqu'à ces belles années où ils partaient en famille en vacances à la mer, où avec ses soeurs ils avaient pris l'appareil photo de son père pour immortaliser leur amour en réalisant ce cliché de leurs deux corps enlacés sous la tente. Un cliché qui prendra quelques années plus tard le statut d'une relique. Car, après une course en montagne, c'est le corps déchiré par une chute mortelle qui leur sera ramené. «Une absence infinie remplissait nos journées d'enfants et finissait, apprivoisée, par devenir une présence douce et voluptueuse. Nous savions croiser nos regards, les filles et moi, lorsque le tien s'égarait ou se diluait dans le temps. Tu restais alors séparée de nous par une virgule, toi, la voix des mille et une nuits devenue aphone tout à coup, et nous faisions parler les choses à ta place.»
Comment faire le deuil, comment combler le vide abyssal qui s'est alors ouvert? Il aura fallu jouer avec le temps, avec les souvenirs...
«Au bout de longs mois, j'aurais appris à deviner ta présence autour de moi. Dans l'air mêlé tout à coup, dans le lait de la lumière, une voix qui court dans les épicéas du vallon derrière la maison, dans la fraîcheur des vents catabatiques d'été, une trace de rires laissée dans la poudreuse fraîche de l'hiver.»
C'est avec infiniment de pudeur et tout autant de poésie qu'Isabel Gutierrez construit ce magnifique chant d'amour. En remontant à la douleur des grands-parents ayant dû s'exiler de l'Espagne franquiste, elle tisse la trame du tissu familial. Un tissu que l'on sent épais, un peu rêche, mais solide. de plus en plus solide.
«Dans ce temps des mémoires, je découvris d'autres temps. le temps du regard, celui de l'absence et des retrouvailles. le temps de la solitude qui deviendrait un jour émerveillement de l'âme. le temps du silence et des ombres qui s'allongent sur les hautes plaines.»

Lien : https://collectiondelivres.w..
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critiques presse (1)
LaCroix
26 août 2021
Dans un premier roman bouleversant d’humanité, Isabel Gutierrez fait le portrait d’une femme portée par son fils, vers sa dernière demeure, en haut de la montagne.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Vois-tu, mon petit roi, il y a des gens qui se perdent entre les lignes d'un livre comme d'autres se perdent dans la nuit. Ils parcourent les chemins d’encre en passant la tête à travers les personnages qu'ils ont choisis. Ils ressentent leurs peurs, leurs désespoirs, leurs désirs, leurs soifs, leurs passions et, l'ouvrage refermé, les emportent dans leur cuisine ou dans leur lit. Quelques fois même, ils le tiennent prisonnier dans leurs propres greniers, dans leurs caves les plus secrètes, forçats sur leurs routes intimes, ils ne veulent plus s’en séparer, ils préféreraient même mourir que les abandonner.
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Elle aime les poètes comme on aime une soupe - sans avoir jamais osé l'avouer à personne, la comparaison étant fort peu poétique -, elle aime goûter chacun des mots comme elle s'amuse encore à laisser fondre chaque légume qui compose le potage. La douceur de la courge et l'amertume du fenouil.
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Tu essuyais tes mains sur ton vieux tablier de gros coton bleu, finissais de laver bols et cuillères et reprenais le livre commencé bien avant notre réveil alors que nous franchissions le seuil en criant, promis maman, on sera là à midi.
Des livres il y en avait plein la maison, dressant des hauteurs d’isolation improvisée le long des murs, dessinant des labyrinthes qui changeaient selon tes humeurs ou tes découvertes. Une fois par an, en plein été, lorsque tu restais seule avec nous de longs mois, tu décidais de les trier, classer, donner, ranger. Tu ouvrais alors toutes les fenêtres de la maison, pour aérer, les livres c’est plein de poussière, et commençais la journée par le premier que tu avais sous la main. Je restais assis sur la marche du milieu de l’escalier qui menait aux chambres et je te regardais les caresser, les palper, les respirer. Ils devenaient, entre tes mains, de petits mondes à l’intérieur desquels êtres de papier vivaient, aimaient et mouraient. Tu les ouvrais et plongeais, ressortais, la peau encore un peu mouillée, les cheveux froissés, le regard quelque fois hagard ou la bouche dessinée d’un drôle de sourire et les refermais. Peu à peu les tas se déplaçaient, disparaissaient pour grandir ailleurs, dans le couloir, dans le salon, sous le bureau. Au bout de deux ou trois heures, notre espace de vie avait pris forme nouvelle, d’autres chemins creux se dessinaient, des plaines dégagées voyaient le jour, la lumière jouait des partitions originales sur les murs. Tu levais alors la tête, me regardais, l’air d’une presque noyée, que fais-tu là ? tu n’es pas avec tes sœurs au jardin ? et sans attendre ma réponse, regagnais la cuisine. Tu n’avais ni trié, ni classé, ni donné, ni rangé.
L’après-midi, après le déjeuner, alors que nous étions censés nous reposer et fuir la piqure du soleil, allongé sur mon lit, je guettais le bruit des pages tournées. Cette fois, c’est toi qui étais assise sur la première marche de l’escalier (je n’ai jamais vraiment compris pourquoi tu choisissais le bois dur au lieu de la tendresse du fauteuil jaune d’or qui trônait au milieu du salon), le visage penché, le corps plié, les genoux comme lutrin, je vais jeter un œil avant de m’en défaire, partie, enlevée, ravie par les mots.
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(Les premières pages du livre)
C'est un jour de très grand vent, un vent de fin d'automne sur la surface de ce monde.
Marie n’en finit pas de rincer son riz blanc.
Depuis ce matin, les branches du cerisier ont commencé à s’entrechoquer dans un bruit de cannes sèches.
C’est son temps.
Depuis trois saisons, chaque jour qui la fait s'approcher de cette partition de bois brisé est comme une sorte de ravissement. Elle les a comptés: deux cent quatre-vingts jours depuis les premières fleurs blanches du printemps jusqu’à la valse dans le vent qui l’a fait sursauter au réveil.
Chaque matin plus attentive à la clarté naissante — du noir dense qui s’efface au bleu transparent qui advient —, elle a profité avec soin du parfum des herbes, fraîches ou séchées, dans son thé.

Chaque matin, elle a noué et dénoué ses cheveux avec toute la conscience de leur poids dans sa main.
Trois saisons à prendre le pouls du départ, trois saisons à se souvenir que chacune serait la dernière.
Lorsque le dernier plein hiver s'était installé elle avait mouillé de manière parcimonieuse la terre mélangée qu’elle était allée chercher dans les carrières à l'automne précédent. Sous ses mains douces et assurées, la chair terreuse avait pris forme. Marie s'était remise à tournasser sur son vieux tour à pédale. Sous ses mains fermes, l’objet était apparu, un petit bol, d’abord un peu lourd et qui s'était allégé, comme aminci, au fil des heures à pédaler. Il avait aujourd’hui la forme de son âme et la douceur des caresses.
Elle jette un coup d’œil à l’objet posé, en attente. Aujourd’hui, grand vent en liesse par le monde.
Le corps un peu lâche de Marie s’avance près de la fenêtre, un corps lourd d'usure et de sagesse. Elle regarde dehors et se dit qu’il faut qu’elle appelle son fils.
Elle partirait demain en fin d'après-midi, il allait devoir, lui aussi, commencer ses préparatifs.
Quelques vers lui reviennent en mémoire:
Couronne-toi, jeunesse, d’une feuille plus aiguë!
Le Vent frappe à ta porte comme un Maître de camp
À ta porte timbrée du gantelet de fer.
Et toi, douceur qui vas mourir, couvre-toi la face de ta toge
Et du parfum terrestre de nos mains...
Elle aime les poètes comme on aime une soupe — sans avoir jamais osé l’avouer à personne, la comparaison étant fort peu poétique —, elle aime goûter chacun des mots comme elle s’amuse encore à laisser fondre chaque légume qui compose le potage. La douceur de la courge et l’amertume du fenouil.
Marie n’est pas si âgée mais elle a découvert tardivement ce que vivre signifiait et elle s’en est saisi. Les mains en corbeille, elle a accueilli les odeurs piquantes de la tristesse et de l’amour, les cris de plaisir et de désespoir des hommes, toutes sortes de vies, des couleurs éclatantes, des lumières presque éteintes. Demain, elle partirait gonflée de ce saisissement.
Gonflée comme une outre, cette idée la fait sourire, s’imaginant incarner l'outre des vents odysséens que les marins n'avaient pu se retenir d'ouvrir. Elle vérifierait son poids sur la balance avant de monter sur le dos de son fils, elle serait attentive à ne pas lui peser trop, s'il fallait qu'elle laisse là quelques sacs de mémoire, elle le ferait.
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L'Ubasute est une tradition ancestrale japonaise : lorsqu'une personne se sent proche de la mort, on l'abandonne dans la montagne pour qu'elle finisse ses jours.
Ici, Marie sait qu'elle va mourir et demande à son fils de l'emmener sous le grand rocher. Celui-ci va donc porter sa mère et au cours de ce périple celle-ci va se livrer et dérouler le fil de sa vie, dire ce qu'elle n'a jamais dit, offrir à son fils le récit de ses années passées. Epouse, mère, femme, Marie dévoilera tous les pans de sa vie par petites touches, telle un peintre.

C'est un court roman poétique, intense qui pose les grandes questions de la vie et de la mort, fait de silences, d'ellipses, de souvenirs... Une lecture qui m'a beaucoup touchée.

Lu dans le cadre des 68 premières fois.
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Sélection Prix des lecteurs 2022 -- "Ubasute", Isabel Gutierrez (La fosse aux ours)
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Musique : Copyright © Hicham Chahidi
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