AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,31

sur 8 notes
5
0 avis
4
4 avis
3
1 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'auteure, journaliste, est née en Corée du Sud et a été adoptée au bout de quelques mois par une famille française. Pour couvrir le parcours de l'équipe de Corée du Sud, en coupe du monde de football de 2014, elle revient dans son pays d'origine. L'attente de son vol lui laisse le loisir de se déplacer auprès d'une organisation où sont concentrés de nombreux dossiers d'adoption. le sien est vide seul y figure le nom d'une petite ville : Gyeongju.
A partir de cet évènement, Elisa Haberer entreprend plusieurs voyages en Corée du sud, photographie Gyeongju et plus précisément un magasin de vaisselle là où se trouvait la maison d'une sage-femme et où elle est née. Elle confie la rédaction du texte de son « portfolio » à Simon Hatab, dramaturge et auteur.
Cette réalisation est le résultat de plusieurs rencontres : les retrouvailles de l'auteur avec son histoire et les rencontres des personnes qui gravitent autour du magasin de vaisselle, les rendez-vous de l'auteur avec Simon Hatab (qui pratique le jogging aux mêmes heures qu'elle) et enfin la conjonction de la photographie de l'une avec le texte de l'autre.
Ces énergies et cet enthousiasme débouchent sur un projet que l'on sent bien mature et dans lequel les auteurs, chacun dans son domaine, se sont impliqués. Elisa met énormément de détermination, voire d'entêtement dans l'agencement des photos et la réalisation de ce cahier. Des évènements de sa vie intime ponctuent le texte de Simon et le lecteur s'adapte et s'immerge dans le monde de la photographe.
Petites touches par petites touches Les couleurs des Tumuli livrent un aspect culturel et architectural de la petite ville de Gyeongju et éveille la curiosité pour la Corée du Sud.

Commenter  J’apprécie          100
Une jolie découverte faite grâce à la Masse Critique. Ce livre est la rencontre entre une photographe et un auteur. Toute la première partie du livre se consacre aux photos de la ville de Gyeongju, en Corée du Sud. Chacune correspond à une heure de la journée, retraçant la vie qui s'écoule ainsi dans cette ville, et plus particulièrement, on s'en rend compte rapidement, dans un immeuble et autour de ces habitants. Il se dégage de ces photos une grande tendresse et une belle nostalgie, j'ai pris beaucoup de plaisir à les parcourir.
Dans la deuxième partie du livre, place au texte : au récit de la rencontre entre l'auteur et la photographe, aux raisons qui ont mené à ce projet, aux différentes étapes parcourues pour le mettre en place et les choix artistiques pour les photos. Cela donne un autre regard sur les photos, en explique certains choix; et permettent de les comprendre d'autant mieux. J'ai trouvé l'ensemble très beau, j'ai immédiatement eu envie de revoir les photos avec ce nouvel éclairage donné par le texte. Je trouve cela vraiment bien que le texte n'arrive qu'en second, laissant d'abord l'imagination se faire sa propre histoire, plutôt que d'entremêler les deux directement. La seule chose que je reprocherai, qui m'a dérangée au cours de ma lecture sont les très nombreuses constructions de phrases du type : "Elle dit j'avais une vie en France", sans "que", sans deux-points, ni guillemets. J'ai mis du temps à m'y habituer et que ça ne me sorte plus de ma lecture.
A part ça, une très belle lecture sur la recherche de ses origines, tout en finesse, en modestie, et comme il est dit dans le texte, absolument pas autocentré.
Commenter  J’apprécie          30
Je tiens tout d'abord à remercier la Masse Critique Babelio ainsi que l'Atelier des Cahiers pour m'avoir permis de découvrir ce sympathique ouvrage.

J'avoue que pour une fois, ce n'est pas la couverture qui m'a poussée à postuler pour cette oeuvre, mais bien le résumé. J'étais curieuse de découvrir ce voyage vers ses origines, ce parallèle entre Paris et Gyeongju.
L'album se divise en deux parties :
– des photographies de lieux qu'Elisa Haberer a visité et de personnes qu'elle a rencontrées.
– le texte de Simon Haberer.

Je ne savais pas trop comment lire ce carnet de voyage et aucun indice ne nous est donné au début sur la marche à suivre. Je l'ai donc lu normalement en m'arrêtant sur chaque photo, en les détaillant, m'en imprégnant, essayant de retenir ce qu'indiquait la légende. J'ai trouvé certaines photos fascinantes, d'autres retranscrivent la vie de leur personnages de manière neutre. En tout cas, aucune ne m'a laissé indifférente et toutes m'ont interpelée.
C'est lorsque je me suis lancée dans le texte que j'en ai compris toute l'importance. Dans le récit que fait Simon Hatab, les lieux sont indiqués. A chaque mention d'endroit, je revoyais les photos correspondante, elles surgissaient, s'imposaient à moi. J'ai eu l'impression très forte d'avoir été aux côtés d'Elisa et de me souvenir de ces endroits, des personnes qu'elle a rencontrées et dont elle ne parle pas la langue. J'ai vraiment eu la sensation de faire partie de ce carnet de voyage et c'était aussi plaisant que déstabilisant.
Pourtant, ce n'est pas à proprement parlé un récit de voyage. Certes, il est séparé en trois parties qui correspondent aux trois séjours suivis des retours à Paris qu'a faits Elisa, ce n'est pas pour autant une histoire traditionnelle. Ce sont davantage plus des notes prises et retranscrites à vif, des phrases et réflexions qu'elle s'est faites au fil de son voyage, des bribes de conversations entre la photographe et l'auteur. Ce qui permet à Simon Hatab de se l'approprier en quelque sorte en rebondissant sur ses pensées et en partageant son vécu avec le lecteur. C'est à la fois désordonné tout en restant ordonné et cohérent. Une sensation étrange, toutefois intéressante.
Par contre, j'ai trouvé dommage qu'on n'en apprenait pas suffisamment sur les gens qu'Elisa Haberer a rencontrés, sur leur mode de vie, sur ce que lui a apporté ces contacts, etc.

J'ai beaucoup aimé découvrir cet ouvrage. il était aussi dépaysant qu'intéressant.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
Commenter  J’apprécie          20
Un beau livre. On sent que sa conception a été importante pour la photographe. On découvre un monde qu'on ne connait pas. La forme narrative est d'abord déconcertante, puis on s'habitue. J'aurais peut-être aimé en savoir plus sur les protagonistes, l'adoption, mais ce n'était pas le sujet.
Commenter  J’apprécie          00

Lecteurs (14) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
601 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}