J'ai embarqué dans ce livre sur la foi de mes libraires, plus qu'enthousiastes. J'en suis ressortie péniblement, poisseuse et ahurie. Comment, alors que certains lecteurs portent ce livre aux nues, puis-je être passée à ce point « à côté » de ce roman ?
Question de génération peut-être ou peut-être parce que la « défonce » n'est pas mon truc ?
Alors certes, les messages sont très clairs : dénonciation des violences institutionnelles et de la prédation économique, de la masculinité débridée, de l'intox médiatique, défense de la cause animale etc… le tout baignant dans une nature hivernale hostile … Certes le monde est violent et laid mais faut-il se complaire à n'en conspuer que les médiocrités dans un récit halluciné à la frontière du réel. C'est le parti pris de l'autrice, du moins ce que j'en ai perçu. Elle déploie pour ce faire un style soutenu, nourri d'un vocabulaire riche ( à noter le très original « infundibuliforme »). Cela n'aura pas suffi à me réconcilier avec ce récit.
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