Cette lecture achevée, j'ai interrogé, comme de coutume, internet pour plus de détails, et j'ai trouvé la véhémente critique de
Claude Lanzmann qui réalisa le très long film documentaire
Shoah en 1985 constitué de nombreux témoignages des victimes de la
Shoah, et de prises de vues sur les lieux où se déroulèrent ces tragédies. Lanzmann, reproche à l'auteur
Yannick Haenel , d'avoir eu l'outrecuidance d'avoir plagié les dialogues de son film sans en avoir demandé l'autorisation.
Philippe Sollers, directeur chez Gallimard de la collection L'Infini (
Yannick Haenel a été plusieurs fois édité dans cette collection) , précise "que l'épreuve de ce texte lui a été soumis, ce que conteste Lanzmann". de son côté, Haenel se justifie en revendiquant la liberté du romancier. C'est effectivement ce côté romancé qui me gène dans cet ouvrage, la réalité se suffit pour dire les atrocités constatées et que "la parole redonne vie aux morts".
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